Les rêveries d’un promeneur solitaire que je n’ai pas lu depuis mon adolescence, images floues dans mon esprit mais ce titre, ce titre….
Les paroles, le RER, les silhouettes, les images de dehors, dans Paris, captées et écrites.
Lorsque Alberto Giamotti est raconté par un écrivain-poète peintre franco-marocain, il est question d’art, d’écriture, de sculptures et de nécessité d’être au monde.
C’était au temps où les Dieux côtoyaient les humains et les humains étaient transformés en arbres.
Guerre 14-18 dans le Nord de la France, un homme raconte sa peur – Pas la peur héroïque du soldat, ni la grande peur historique, non, la sienne, la vraie, la faille réelle, devant l’horreur et l’inhumanité.
Une femme écrit encore et toujours comment son père a tué sa mère avant de se tirer une balle alors qu’elle n’avait que cinq ans. Ce geste va la propulser dans le monde, violemment. L’écriture va être son exutoire, son laboratoire, son expérience vitale.
Une femme baise et tue avec un pic à glace.
Une famille américaine classique dans une ferme, 2 enfants, une femme et un homme. Un jour, le père et les enfants s’en vont pour quelques jours et un inconnu frappe à la porte de la ferme. Elle lui ouvre et une rencontre naît. Une rencontre qui la renoue avec elle-même, la la femme et non la mère, ni l’épouse, une rencontre pour elle. C’est un amour de quelques jours qui va perdurer à distance dans le temps. C’est une porte de voiture qu’elle n’a pas ouverte pour s’en aller. C’est toute une interrogation : est ce que je passe à côté ?
C’est l’histoire d’une femme qui s’ennuie avec son mari dans sa vie provinciale et qui va se jeter dans les bras d’autres hommes pour ressentir, vivre et rêver. C’était il y a longtemps, mais…
Résonance : c’est l’histoire de femmes qui s’emmerdent au lit et qui osent enfin le dire.
C’est l’histoire d’un homme si pauvre qu’il manquait de tout. Il manquait d’amour, il manquait d’argent, il n’avait pas d’enfants. Mais, il avait sa petite maison, il avait sa promenade dans les bois, il avait sa solitude. Un matin, il trouve un grand oiseau blanc ensanglanté, blessé à l’aile. Maladroitement, il le prend dans ses bras, le fait entrer et referme la porte, laissant le vent dehors…
C’est l’histoire de quatre semaines dans la vie d’une usine – Mouvements, personnages, précisions des détails, minuties des mots, densité et puissance, témoignages émouvants.
Résonance : c’est l’histoire d’une collecte (pas publiée) dans la vie d’une dynamiterie.
Résonance : c’est l’histoire d’un de mes amis qui a collecté des ouvriers d’une usine pour comprendre la vie de son père.
Une femme fait son entrée au Panthéon pour la sixième fois dans l’Histoire.
C’est l’histoire d’une journaliste qui va se rendre compte à ses 30 ans qu’elle est une alcoolique, mondaine certes, mais alcoolique tout de même. Elle va décider d’arrêter de boire et se confronter à sa famille, ses amis, son travail, la société actuelle, pour qui, boire est signe de normalité, festivité, convivialité et faisant partie d’un savoir être et vivre.
Un jeune garçon fait un jour la connaissance d’un extraterrestre qui a été malencontreusement laissé sur terre. C’est le début d’une magnifique et touchante histoire d’amitié entre ces deux êtres et les proches qui les entourent.
Face à la société violente et égoïste qui l’entoure, une femme nous partage ses pensées et ses désirs de devenir un arbre. Vivre à l’heure de l’arbre, faire l’amour avec l’arbre, la mort des arbres. Avec douceur, force et puissance dans chacune de ses paroles, elle nous questionne sur notre propre vision de l’être et de notre relation au monde.
Neuf petites filles jouent à des scènes d’adultes et nous donnent à voir et entendre des scènes de viols, de discriminations, de séparations, le tout en plusieurs tableaux. Tableaux bouleversants de vérité, lucidité et sans cynisme.
Dans le nord de la France, l’extrême dureté de la condition de vie des mineurs et de leurs familles. Une grève se prépare.
L’histoire improbable d’une star de cinéma qui tombe en amour avec un petit libraire.
Un médecin de campagne tombe en dépression.
Allemagne, une jeune fille de 13 ans se drogue et se prostitue.
C’est l’histoire d’une femme qui vient de perdre son père et qui ne veut pas l’oublier.
Dans un club, des hommes se battent.
C’est l’histoire de la petite dernière qui pour déjouer son destin va chercher sa chance.
Un repas de famille terrible où les secrets sont révélés.
C’est l’histoire d’un homme qui se souvient…
Guerre 14-18 dans le nord de la France. Un homme ne se résigne pas à achever la vie de son ami, presque frère, qui meurt dans ses bras. Il ne s’en remettra pas.
Une femme pas très heureuse dans sa vie va un jour au cinéma, puis tous les jours, jusqu’au moment où un des acteurs lui adresse la parole et traverse l’écran pour l’approcher.
Un jeune poète philosophe se retrouve déporté à Bunchewald. Il survit de sa propre mort.
C’est l’histoire d’un adolescent qui a un accident de voiture et qui meurt. Son coeur doit être prélevé pour être donné à quelqu’un d’autre. C’est l’histoire de cette mort brutale et de ce coeur à transporter. Interrogations, chagrins, violences, se vivent, entre le moment de son décès et le passage du coeur d’un corps à un autre.
Deux femmes décident de partir en weekend en voiture – Sur la route, un bar, une tentative de viol, un meurtre et une échappée. Road movie sur les routes de l’Amérique profonde.
Tchernobyl – Les témoignages des habitants – Leurs mots, souvenirs, confidences racontées à une journaliste.
Un homme ne trouvant pas de travail en tant qu’éducateur spécialisé travaille dans des abattoirs en Bretagne. Entre deux lignes, il écrit un livre pour se raconter et dire le monde ouvrier – La rencontre de son monde et de ce monde –
Un bébé nait vieux puis rajeunit en grandissant – Il rencontre une femme – Leur amour – Le temps qui passe à l’envers – Leurs destins qui se croisent et se suivent.
je les vois à peu près tous – mais je préfère Thelma (jl’adore même) (pour toi, c’est Svetlana, je crois, avec ton appareil – je ne sais plus mais toi oui) (merci)
Merci Piero, je n’ai reconnais aucun des tiens si il y en avait un à reconnaître mais je les lis, souris, regarde les photos et les mots que tu alignes. Nos déambulations, nos tremblements, qui s’inscrivent, jour après jour. A demain.
Quel plaisir, retrouver réunis Francis Scott Fitzgerald et Joseph Ponthus.
Quelle merveille ce Joseph Ponthus n’est ce pas Laurent – Bise.
c’est vraiment intéressant quand la trame comme ça mise à nu. moi qui n’ai rien reconnu justement à cause ça m’inspire.
C’est vrai que je prends aussi beaucoup de plaisir à vous lire les uns-es et autres – A reconnaitre, rien reconnaitre, laisser naître. Merci pour cette lecture.
Ce sont bien des tremblements que tu nous donne. Tremblements de vies, ébranlements de vie. Je voudrais bien les titres. Merci, Clarence.
Merci Simone, je te les envoie sur ton mail – Bonne journée.
Merci Clarence de m’avoir fait passer les tîtres de tes « compressions » c’est sympa.
Riches incipits
ma mémoire et nos imaginaire s’emballent
merci Clarence pour ton écriture délicate et sensible
merci pour le partage il m’en manque quelques uns je veux bien la liste steup
ma mémoire et mon imaginaire
Je t’envoie cela de suite sur ton mail chère Cécile.