une mère et sa fille collées en deçà du verbe, une institutrice qui se charge de les séparer au prix de sa mort et ouvre l’abime où peuvent circuler la perte et les mots.
les morts sans corps condamnés et réduits aux conséquences de leurs choix interpellent un être vivant et son ombre, qui les écoute, s’émeut de leurs histoires et avance guidé par son amour et le rythme de sa langue.
la chasse aux lions, la colère et le besoin de s’initier malgré son sexe, l’envie d’emporter les autres au fil de sa volonté, échouer, entrer dans la danse, l’ivresse, être à la hauteur du désir qui souffle au sein des générations et bouscule tout.
un été en Grèce, le malaise d’une femme et les images de son passé de mère qui refont surface en miroir du mal d’une mère plus jeune, une poupée maltraitée au risque de la mort, et le coup qui remet à la vie.
deux amies devenues femmes, le miroir entre elles qui les conforte et les pousse en avant, puis se brise et les projette à deux endroits irréconciliables, jusqu’à la rupture complète, le silence, la perte, et la solitude.
Beaucoup de femmes, de morts, de vivants, de passé et de présent dans tes écrits Marie, c’est joli, merci.