Vieil hibou au plumage-friche, lugubres sa forêt et son arbre, médiateur entre les mondes et les âges aidera l’enfant des champs.
A l’angle une disparition, lumière aveuglante, d’où peut bien venir la pluie, silence se fracassant sur des gestes fiévreux, et un vélo traverse la ville.
Une tombe, un verre de vin, quelques fleurs encore fraîches, rites, épitaphe gravée de mots nouveaux à chaque passage.
Une enfant et son arbre, ses secrets enterrés, la maman-jaune et le papa-mots-beaux, la colline, le ruisseau, la grange aux douleurs, jouer grandir quand bien même.
Un arbre généalogique, y pendent des corps mous, vieilles cordes aux cous, antiques racines noueuses, y fleurissent quelques bourgeons de magie, il grandit.
Visage d’effroi dans le reflet du miroir, qui a vu ces yeux, ces mains aux joues scellées.
Humaine pas vraiment, plus ou moins, objet convoité, être recherché, peut-être une vie, avant.
La folie c’est bruyant, ça se danse, ça se boit, ça sent bon, ça éclaire même si, à la fin, yeux liquides, yeux flaques, yeux océans.
Une croisée des chemins suffit à faire tragédie, vois-tu fils ?
Des spores et terres rouges, du vivant qui vient revit arrive remplace, une guerre d’hommes.
« Des spores et terres rouges, du vivant qui vient revit arrive remplace, une guerre d’hommes. »
très beau
j’aime la fragilité de tes compressions, s’en dégage, dans l’accumulation, une force troublante
magnifique compressions ouvertes
Compressions troublantes Rébecca, pleines d’un je ne sais quoi d’étrange…Merci.