Une pierre — Un palimpseste de murs dans la lumière oblique
Hier
Pierre à l’aube — Le chant d’un coq
Une forme arrondie, hérissée de pointes, que tu crois morte. Qui se meut. Tombe d’une marche. Foule l’herbe à petites pattes.
La mort d’une bête — La trace de son silence
Un trou minuscule où se glissent des mots pliés et repliés
Un scrupule de sable sur une lame de verre
L’éternuement d’un homme qui meurt
Des voyageurs qui enlèvent leurs masques
Un masque avec l’empreinte de ses lèvres
Le vent — Le vent qui traverse la pierre — Le vent quand tu descends vers l’épave — Le Meltem te dit-elle
Le souvenir du vent dans l’inconnue de ton visage — ta jouissance — tes mains qui ont pris la couleur du pain
La tache blanche de son visage flou
Des fleurs ébouriffées
Le collier ouvert d’une tourterelle
La couleur de la cendre
Votre liste emporte, transporte. Quelle force vous avez dans ces souvenirs d’un vent qui s’appellerait Meltaime. Toujours intactes et grandes émotions à vous lire Nathalie Holt.
Merci Ugo pour votre regard porté à ces traces
perdue éperdue dans la liste (comme elle le suggère sans le demander ostensiblement)
Merci pour vos mots Brigitte