Peu de souffle dans cette voix pleine de timbre. Tessiture basse et arondie. Elle hésite, on sait qu’elle hésite parce qu’elle laisse du temps entre les mots, mais chaque mot prononcé est appuyé, les mots sortent lentement justement pour qu’entre chaque l’assurance revienne.
Les phrases, si trop longues, baissent en volume. Une timidité habite chacune d’elle. On peine à entendre la fin des déclarations qui finissent souvent en chuchottement. C’est pourtant dans la fin de ces phrases qu’on y retrouve le message à recevoir.
Portrait tout en pudeur de cette voix chevrotante et distraite, loin des grandes logorrhées stériles. Merci Marion !
Merci à toi Camille !