Frédérick Collinot a créé avec son frère Alexandre en 2007 à Margny-lès-Compiègne l’association le Cercle des machines volantes (CMV) dans l’idée de construire à l’identique un Latécoère 28 capable de voler.
Anne Brocvielle est la maire de Moulin-sous-Touvent. Anne Brocvielle a eu le poignet fracturé par le rétroviseur d’une automobiliste qui venait de griller un stop dans sa commune, devant l’école.
Alexis Le Couteulx est agriculteur maraîcher à Nivillers, et vendra cette année en circuit court une dizaine de tonnes de pommes de terre et de carottes, 7 tonnes de poireaux et d’oignons et environ 2000 salades à l’antenne oisienne des Restos du cœur.
Jacques Fabre, maire de Mortefontaine, est occupé avec trois de ses administrés à évacuer 300 kg de viande avariée, déposée [ ] en bordure d’une route départementale sur le territoire de sa commune.
À Villers-Saint-Paul, Stéphanie et Romain Massein, 40 et 36 ans, depuis qu’ils ont visité le syndicat mixte du département de l’Oise (SMDO), ne séparent plus les bouchons des bouteilles et n’encastrent plus les pots de yaourt.
Jean-Pierre Lion, ex-gardien d’immeuble a refusé le F2 proposé par son employeur au moment de partir à la retraite. Il habite depuis 12 ans avec Finger et Simba, un yorkshire et un gros chat roux dans son Rapidhome de 2010, un mobile home installé dans un camping à Gouvieux.
Laurence Desplanques, 18 ans de service pour l’Association de services pour l’aide à domicile et aux personnes âgées (Asadpa), attend anxieusement au Palais de Justice de Beauvais la décision de redressement ou de liquidation judiciaire.
Dans le centre de Saint-Maximin, Martine Morgand fait peu de cas de la présence de ses nouveaux voisins que, surprise quand même, elle croise en journée. Karine Kotusic est elle tombée nez à nez avec une laie et ses marcassins.
Rachid Barki a le sourire aux lèvres en longeant les champs et les tas de betteraves et déjà son nouvel itinéraire en tête. Chauffeur de bus chez Keolis, il assure la desserte de la ligne rurale Hoplà de la communauté de communes de la Plaine d’Estrées (CCPE).
Isabelle Bossier vit à Chevrières depuis 37 ans mais la campagne betteravière qui se prolonge met ses nerf à rude épreuve : « On entend jour et nuit le claquement des bennes à vide. Les chauffeurs rattrapent le temps perdu et mettent la gomme [ ] rue de Verberie », sa maison en tremble.
Fabrice Dalongeville est le maire du village d’Auger-Saint-Vincent. Fabrice Dalongeville s’est lancé au volant de sa voiture sur les routes de France et la piste des 19 899 cahiers de doléances recueillies pendant la crise des Gilets jaunes.
Stéphanie Bidault vit comme un Français sur quatre en zone inondable et Angela Heyer, ancienne agente en service hospitalier (ASH) devenue ambulancière au smic.
Il est aux alentours de 21h30, dimanche, quand Natacha Faes est réveillée par une odeur de plastique brûlé. « La fumée sortait du plancher. » L’incendie est parti du garage. Ses quatre enfants, âgés de 14 à 22 ans, sont sains et saufs.
Trois maisons plus loin dans cette petite allée de Cauffry, Christine Pinon, 62 ans et son mari dorment mal. L’ex-assitante maternelle se souvient de l’incendie qui, il y a dix ans, a détruit son matériel de puériculture et leurs albums photos.
À Villeselve, Anne Puggioni, directrice de refuge est face à des gens très démunis, « qui ne sont pas des maltraitants volontaires mais qui se sont laissés dépasser par la situation », une famille en souffrance. Rocky et Pakista ont été saisis et s’apprêtent à rejoindre un nouveau foyer.
Nora Collet est appelée en urgence au chevet de sa mère par l’hôpital de Reims. Elle quitte son domicile d’Élincourt-Sainte-Marguerite au volant de son Renault Scenic, son compagnon Bastien à ses côtés. Une centaine de kilomètres les séparent de Reims. Le corps de Nora Collet, 44 ans, est découvert le lendemain au bord de la route, visiblement écrasé par un poids-lourd.
James Le Brazidec est le responsable du centre routier départemental (CRD) de Pont-Sainte-Maxence, il attend les dernières prévisions de Météo France et se prépare avec ses agents à la suite des perturbations.
Source : Le Parisien, éditions de l’Oise, 17 janvier – 18 avril 2024