comme ce dernier qu’il a peint : un paysage comme pas là comme un marécage doux à travers la fumée loin, une pomme, un arbre mais si loin comme loin comme le sabot minuscule et le chapeau trop grand du tableau sur le plancher qui penche comme à peine comme on dirait que ce serait le dernier mais tu ne le sais pas comme si comme si tenir et perdre à la fois comme toi devant lui et ta robe flotte et je ne sais rien que le nom que tu ne t’es pas choisi comme la fille de vingt ans de l’histoire comme elle se retourne comme elle fait ce geste en se retournant. Ce geste comme . Et toi couché devant elle comme juste encore un peu et tu ne le sais pas. Et il fait beau n’est-ce pas comme avec le vent dans la lumière de juin comme éparpiller les lumières comme essaimer et frapper de plein fouet à la fois comme la vitre sale et c’est un tableau diaphane que tu perçois encore un peu comme ce regard en contre-jour et le mot ne vient pas comme il creuse l’abîme comme le mot comme ta langue comme elle trébuche comme la syllabe clonique sur ta lèvre comme faire de grands gestes comme se débattre dans l’air hagard comme repousser l’échéance comme ce jour-là comme
Comme une ponctuation, virgule ou point, ou bien des percussions, ça joue sur la respiration
Come together me revient tout à coup
merci Patrick – plus musical oiu je crois c’est venu « comme » ça
comme suivre, rebondir, suivre, comme se passer fort bien de virgules qui m’auraient freinée.
Ce texte, on dirait une danse.
Brigitte et Perle ! La lumière est belle comme ce soir et partager un peu de cette lumière là tout de suite merci !