Nous serions fiers comme des éperdus qui poursuivent sans parapluie ni boussole, comme un cyprès protégeant une idée de culture, comme un ver de terre cherchant, comme un ruisseau courant sous la glace, comme un nombril et de la soie, comme la tache de lumière d’un spot où passe un lézard, comme une main ocrée sur la roche, comme un piccolo dans une symphonie, comme un moteur de pointu dans l’aube, comme le sang devenu croûte, comme le soleil tombant dans un seau, comme un lys qui s’ennuie dans une meurtrière, comme le bât d’une ânesse qui renâcle, comme l’or dans la couche d’un nourrisson, comme un mot qui a trouvé une idée, comme un cœur ramené dans un filet avec des sardines, comme une liane rousse dans une rue de Paris.
Merci Brigitte pour ce texte, rempli d’énergie positive, tu peux-être fière de toi.
en fait je ris et ça me donne énergie positive, donc double merci à toi
force énergie élan (fier éperdu c’est beau) on a envie de vous suivre sans parapluie ni boussole
merci Nathalie
Tête haute comme le cyprès, dont j’ai aimé qu’il protége une idée de culture. C’est plein d’allant, merci !
🙂