découpe des câbles électriques le ciel
bleu bordé de l’écume du lointain
géométries mouvantes et chancelantes tachetées
de rires caprins
derrière les vitres une chaleur encore incertaine conjuguée
dans l’épaule droite à une douleur discrète
images réfléchies, déformées par la courbure des vitres
les pensées scarabée en reptation ondulation à la croisée
le flot des voitures elles bavent un soleil blanc et rémanent
dans le giron de la mère ces deux têtes en miroir, le sommeil
douché par les ombres percolées coulure des frondaisons en haut
la ligne des immeubles arrive par vagues cinglées
des lumières fugaces segments hasardés des panneaux de signalisation
des rots des gravats aux pieds de murs esseulés les sonneries clignotantes
glissent en larmes de l’œil et au milieu
une gageure connais-toi toi-même