Le chèvrefeuille ensorcelant diffuse l’odeur des corps exténué dans le frais matin clair. D’une fleur si fragile un parfum envoutant révèle la vulnérabilité.
Le chèvrefeuille capture la senteur étouffante des corps ruisselant dans le printemps finissant. D’un parfum la vue s’écœure.
Le chèvrefeuille infuse la douceur capiteuse des cœurs trop fragiles dans le jardin d’enfant. Comme un poison violent, le raz de marée déferle.
Le chèvrefeuille fracture les sens, menace d’étouffement les esprits tourmentés, provoque l’affolement des chairs saturées des désirs à vif. Le souffle furtif aspire le frémissement de langue.
Du chèvrefeuille j’ai une perception plus clémente, douce et ennivrante, jamais étouffante et la fleur, délicate, voire discrète.
grande sensibilité aux odeurs et obsession pour Faulkner (Quentin, Le Bruit et la fureur)… Mais j’ai du chèvrefeuille dans mon jardin !
Moi aussi 😉