L’immense étendue bleue fraternelle s’impose, juste écornée à droite par l’irruption de la boule des pins d’un vert sombre descendant en houle le long de l’échancrure qu’ils ont posée jusqu’à la barre d’un gris bleu ridée de lumière qu’est la mer et la croupe sombre du cap qui pointe son nez hors de leur masse – sous le ciel, sous la mer, face à la chute sombre et frémissante des pins, des toits de tuiles de tous les tons séparant le gris du rose dégringolent, ponctués de fragments de pans de murs aux tons pastels délavés, jusqu’au trait tracé par un bout de muret au dessus des plages invisibles – sur le petit terre plein au premier plan, comme suspendu au dessus de cette tombée vers l’eau, une voiture vient de se garer parmi trois autres, un corps s’extirpe, ouvre le coffre, lance un appel auquel une voix répond à travers la lumière.
(ce corps qui s’extirpe) cette voix qui appelle et l’autre à travers la lumière … ressaisir les images et remonter le paysage avec elles.
merci Nathalie
et l’entendre cette voix, mille voix anciennes, furtives, traversant la lumière.
grand merci Jacques… faut que je tente de lire tout le monde (mais sus noyée dans des riens… ah ces vieux !… y compris pour l’atelier dans une tentative de mise en page voyages malgré les tutos, conseils etc… et ma tendance au détournement n’arrange rien)