Comme une amphore trop remplie qui ne demande qu’à déborder.
Comme une outre qui n’arrêterait pas d’outrepasser ses droits.
Beau comme un roman qui entre et qui se lit en gare.
Beau comme un pétale de rose qui s’étale dans le sucre.
Beau comme l’asphalte qui aurait bu tout le pétrole.
Beau comme le jardin qui se serait noyé dans le bassin.
Beau comme la flaque qui se reflète dans les nuages du soleil.
Comme une poche qui se vide de ces mots et de ces syllabes qui font les phrases.
Comme des boules d’asphalte qui ruissellent sur le bitume.
Comme des roses en forme d’œufs sur le plat.
Beau comme toi qui prends ma main dans un sac à malice
Beau comme des origines que tu n’as pas.
Beau comme un roman qui s’écrit au fil du temps.