couleurs des mots géants aux culs gris des immeubles, cabanes des jardins ouvriers, entrepôts ferrailles, rocades embouteillées ; terrain vague, rectangles clairs des caravanes ; serpent des véhicules sous le viaduc, se revoir en souvenir, au volant, sous ce même pont, à regarder filer un autre train ; le sec des falaises blanches, villages agglutinés au pied, ruines du château fort en surplomb ; petites tâches beiges des charolaises au milieu des pentes herbues, grasses de vert ; petite lueur flottante au mur d’un corps de ferme cerné de crépuscule ; ondulations des masses d’épis sous les vents d’ouest ; silencieux pylônes haute tension ; approche de la grosse ville sur fond de nuit, ligne sombre croissante des pavillons aux immeubles ; noir du tunnel, couleurs pâles des mots géants aux abords de la gare, sur les quais, à nouveau, ça bouge d’humains.