Des perles vert pâle s’accrochent aux branches de l’arbre qui n’en peuvent plus de rester dénudées, telles des guirlandes de lumière sous la caresse du soleil encore timide, c’est l’éclat de sa luminosité qui nous dit que le printemps est là.
Les feuilles naissantes qui apparaissent sur les arbres sont d’un vert très clair. Pâle n’est pas le qualificatif le plus approprié mais c’est le premier qui m’est venu en tête. Il ne permet pas de visualiser ce vert clair si spécifique au printemps, un vert presque jaune, en aquarelle j’utilise souvent le green gold ou or vert. Les branches des arbres qui n’en peuvent plus de rester dénudées, parfois les mots viennent sans qu’on y réfléchisse, sans que rien de rationnel sous-tende leur agencement, ici sans doute traduisent-ils ma propre impatience quant à l’apparition tardive du printemps cette année. La luminosité du soleil dont l’intensité n’a pas encore revêtu sa pleine puissance, et qui à cet instant précis baigne l’arbre, donne à ses jeunes feuilles un éclat et une nuance de vert qui ne trompe pas sur la saison et me fait penser à une guirlande lumineuse.
Des perles d’or vert s’accrochent aux branches de l’arbre qui revêtent enfin leur parure printanière, telles des guirlandes de lumière, elles captent le soleil dans toute sa brillance et sa luminosité annonciatrices du printemps.
À le reconsidérer, le green gold n’est pas la nuance de vert qui évoque le printemps, il est trop éclatant, trop doré, en réalité son intensité évoque plutôt l’été. Le vert printemps est plus subtil, plus diaphane, plus tendre, oui, le vert des feuilles naissantes est un vert tendre, issu de la subtilité de leur éclat quand le soleil les illumine. À reconsidérer le sentiment prêté aux branches dénudées, j’ai préféré y revenir et privilégier l’analogie qu’il évoque avec ma propre impatience.
Des perles vert tendre s’accrochent aux branches de l’arbre qui n’en peuvent plus de rester dénudées, elles parsèment le feuillage naissant telles des guirlandes de lumière sous la caresse du soleil encore timide, elles le captent dans toute sa brillance et c’est l’éclat subtil de sa luminosité qui nous dit que le printemps est là.