Les folles polyphonies de la faune de la nuit coassent cocasses. L’étrangeté de ce temps est douce à la peau et son humidité s’entend.
Lourdingue cette insistance des allitérations et des assonances. Le présent, oui. L’insistance, non.
Les polyphonies de la faune de la nuit coassent. L’étrangeté de ce temps est douce à la peau et son humidité s’entend.
Conserver l’absence d’un mot. Le mot absent ne regarde personne. Il est mien, mot-clé d’une conversation privée. Il n’a rien à faire ici parce qu’il n’est pas question dans un atelier d’écriture de mettre du moi, d’y mettre du mien. Une virgule suffit à éviter l’inutile conjonction copulative.
Les polyphonies de la faune de la nuit coassent. L’étrangeté de ce temps est douce à la peau, son humidité s’entend.
Mâcher, remâcher la phrase ? Jusqu’à se mordre la langue ? A quoi bon ? Tout est dit. Tout est là. Les odeurs, on s’en fout. Les couleurs, c’est la nuit. Je murmure un nom aux étoiles : pratique chamanique qui ne regarde que moi. J’Haïkuse la phrase, sans plus. Rien d’autre à dire. Je dis tout sans rien dire de ce que dit pour moi le mot absent.
Les polyphonies de la nuit coassent. L’étrangeté de ce temps est douce à la peau. Son humidité s’entend.
quelle absence ! qu’on se la tienne pour dite…
Merci Raymonde.
Ce que dit la nuit, au-delà de la nuit ?