Des antennes paraboliques — tout un troupeau — sales, couvrant les façades jaunasses. Elles tendent l’oreille, cherchent une raison d’espérer, d’avoir encore des projets, et le ciel ocre annonçait la fin de l’humanité. S’effritaient les immeubles orgueilleux. Partout le monde se brisait. Des hurlements, désagréables, et je voudrais ne jamais les avoir entendus. Toute la ville cabossée en résonnait. Il y avait des appels au secours. Murmures. Un souffle. Et les montagnes sont creusées de bouches terrifiées, des centaines de cavernes pour se cacher, sauver sa peau. Mais la terre est pleine d’ossements et d’histoires oubliées. Alors ils sortiront du fond du ciel maintenant noir pour nous asservir, nous priveront de toute joie, notre pensée en sera piétinée, ils nous écraseront, avant notre point final.
Merci d’être sorti de l’ombre. Aussi gai que le mien ton texte !
C’est beaucoup de souvenirs et d’angoisses d’enfance. J’ai pensé à Damas, qui est la ville de mes parents.
vertiges de l’apocalypse !! c’est très fort, prégnant, oui, et le bien que cela fait de réussir à matérialiser l’angoisse, ça fabrique de chouettes textes en tous cas