L’arrondi d’un ventre fécond, un filet plein qu’on remonte. Une bourse chargée fermée par un clocher ressemblant à un phare et l’abrupt des rochers contre lesquels la mer bat. Au fond l’imprenable muraille du château délaissé. Très haut, les forts veillent, épient et surveillent les pentes couvertes d’épines et l’étendue marine. Des militaires à l’exercice remplacent les pêcheurs aux belles barques. Zodiacs aux moteurs ronflants, hommes-grenouilles en combinaisons noires moulantes. On entend parfois le train sortant des tunnels et y retournant. Conduira-t-il à nouveau des peintres aveuglés de lumière ? Plus jamais sans doute ; des visiteurs, des touristes sûrement et nombreux, ignorant pour toujours la magie du petit port rendu à sa vocation guerrière. Pris dans la nasse.
J’aime beaucoup !
Merci.