Les rizières sont tailladées de lignes d’eau reflétant le bleu du ciel, la piste grise, ensablée aux bordures, file comme un trait vers l’horizon. Aucune ombre pour adoucir le jaune-gris sec de la sansouïre estivale ; une manade nonchalante se protège d’un vent léger derrière une roselière. Les berges du canal surplombent les marais ; au loin les structures métalliques et les fumées des usines de Fos éliment le paysage.