Couloir. Portes. Plateaux. Les couloirs comme des rues : les portes énorme bayant sur la vastitude des studios. L’escadre en bleu de chauffe : sept heures. Camions, charriots, tours. Matin chargé de visses, de clous, de pigments, de plâtre. Châssis qu’on roule pour assemblage : une feuille à l’endroit une chambre à l’envers, ou l’inverse. Fenêtre avec rideaux de brocart sans plafond et le ciel peint en découverte. Un réverbère dans l’embrasure; une découpe de ville finit la perspective. Toit de zinc mourant au sol pour plus tard et vertige à hauteur de trottoir et peintre ventre à terre retouchant la corniche. Moteurs machine d’avant « moteur »: compresseur et visseuse. Scies mécaniques et manuelles. Cloutage. Au coup de feu de dix heures c’est comme une forge sans feu sous le plein feu des lampes. Ascenseur à poulie avec boutons d’étage en laiton ; tapis broqueté pour de vrai. Guindes en tous genres; béquilles de renfort. Dans un garnis une accumulation de boites ; certaines entrouvertes d’autres sans couvercle : bobines en déshérence. Choses de verre ou de vrac. Dépôts d’armes, de candélabres, de chaises. Lampes. Lits. Bêtes garnies de paille, livres… Ventre énorme, pognes rougies et suant c’est Pierre soulevant le mur; de vraies fausses pierres, mur et pierres amovibles. Demain sonne la retraite : demain… mais la sirène. Il est midi : Silencio.
e tout ce qu’on trouve dans les photos de lits de lampes etc… dans vos photos
merci Brigitte ( oui un peu magasin des accessoires)