#anthologie #25 | Bifurcation

0 – Naître 1 – Traversée 2 – Le canapé en velours rouge 3 – Le stylo Bic quatre couleurs 4 – Habiter 5 – Je n’y pense pas 6 – Seule 7 – Soirée d’été 8 – La vieille 9 – Gueule cassée 10 – Pierre Beslay 11 – Partir si tard 12 – J’y suis allée 13 – Continuer la lecture#anthologie #25 | Bifurcation

#anthologie #15 | Où voudrais-tu aller ?

« As-tu beaucoup voyagé dans ta jeunesse ? Oui, non, peut-être » … Silence… Une ombre passe sur son visage. Un mauvais souvenir de voyage ? Difficile de savoir. Je n’ose pas lui poser davantage de question. J’ai envie de la questionner sans retenue, d’entrer sans gêne dans l’intime, de chercher à toucher du doigt l’origine du malaise qui nous sépare. Pour quelles raisons ce Continuer la lecture#anthologie #15 | Où voudrais-tu aller ?

#anthologie #09 | le jour des cartes

le jour où tu as décidé de partir, tu es allé acheter les cartes papier qu’il te faudrait, même si le papier, ça se discutait avec le digital, avec ton téléphone, le GPS, internet et tout le reste, d’ailleurs la route E15 était sur ton téléphone, tu avais fait une capture d’écran pour être sûr de garder la petite carte Continuer la lecture#anthologie #09 | le jour des cartes

#anthologie #12 | trois villes à deux mains

J’ai presque tout oublié de l’histoire de Cuzco. Surnagent des impressions, des couleurs, des matières, des perspectives, des visages, des bouts de rue. D’avion Cuzco offre une large surface de toits ocres ville à portée de ciel bleu aérienne et minérale nichée au creux des hautes montagnes de la cordillère dont elle grignote les flancs. Ville née de la pierre Continuer la lecture#anthologie #12 | trois villes à deux mains

#anthologie #12 | Triolet et notes de voyage

Un voyage long du temps où les avions étaient encore fumeurs, il y a 30 ans. Ma voisine, une femme voilée d’une quarantaine d’année, visage marqué, fume sans cesse, mais elle ne me gène pas, je fume aussi. Nous échangeons quelques mots en anglais, elle semble avoir une grande expérience de la vie. Moi je relis fébrilement dans mon dictionnaire Continuer la lecture#anthologie #12 | Triolet et notes de voyage

#anthologie #08 l Les montagnes d’Anatolie

Je porte une chambre en moi. La 303 du Grand Almira Hôtel. Un large escalier en colimaçon y mène. Je monte à pas feutrés sur des tapis d’orient rouge qu’une des employés nettoie pliée en deux chaque matin avec un balai en paille de riz sans manche. La porte de bois sombre est haute. La poignée en laiton résiste et Continuer la lecture#anthologie #08 l Les montagnes d’Anatolie

#anthologie #06 | Impressions.

On était beaucoup au parc Yellowstone on est dans la famille, et parmi les nombreux touristes, Jane et son mari, Fred, une cousine et nous deux Alice et Jacques. beaucoup à regarder, étonnant, on discute se disperse se retrouve, on poursuit jusqu’à Faithfull, tout autour du geyser inactif les gens commencent à arriver, Jacques est déjà là, assis, curieux de Continuer la lecture#anthologie #06 | Impressions.

#anthologie #02 | La marche du monde

La lumière hypnotique des néons, un haut plafond de lames dessinées pour évoquer l’aérien, peut-être pour faire oublier l’âpreté de la circulation dans les aéroports et rappeler le ciel, des surfaces vitrées où se pose le regard, des distributeurs de boissons, une cage pour fumeur, trois hommes y fument en silence, la moquette bleue de la couleur du Bosphore, des Continuer la lecture#anthologie #02 | La marche du monde

#anthologie #02 | au 7e étage

A gauche de la porte lourde à la peinture vert bouteille, un miroir vertical serait accroché au mur peint en jaune par des attaches rondes en plastique noir. Un peu plus à gauche, un radiateur à bulles blanc crème au premier plan, derrière lequel on verrait un panneau en bois puis, plus à gauche, un réfrigérateur bas blanc au rebord Continuer la lecture#anthologie #02 | au 7e étage

#anthologie #01 | le TGV

Le TGV. Un aller-retour par semaine pendant huit ans. Y repenser maintenant comme à la vie d’une autre. La veille, faire sa valise. Préparer ses vêtements et les mettre dans le salon. Dire au revoir au mari et au bébé. Ces nuits du dimanche au lundi, les mâchoires serrées, être déjà un peu partie, dormir peu et mal. Le matin, Continuer la lecture#anthologie #01 | le TGV