#photofictions #03 | Bientôt l’Est

Une grande assiette de faïence blanche avec un liseré rouge, posée sur le plateau sombre d’une table. À droite, pliée dans une serviette blanche en papier, une paire de couverts. Au centre de l’assiette, des frites et, en dessous, dépassent deux knacks orange vif. Aussi, au sommet de l’assiette, sur la table, une coupelle transparente remplie de ketchup et un Continuer la lecture#photofictions #03 | Bientôt l’Est

#photofictions #02 | Alentours : les invisibles du parking

Vous photographier pour vous rendre visibles, un peu comme un photographe de guerre mais ici et maintenant, sur le parking de l’hypermarché. Vous rencontrer par l’intermédiaire de celui des vôtres qui, le dimanche après-midi quand tout est passé en automatique, arpente avec un jerrican les pistes de la station service en quête d’un peu de diesel. Ensuite, contact établi, prendre Continuer la lecture#photofictions #02 | Alentours : les invisibles du parking

#photofictions #02 | texture

Comment passer dans l’extrême proche de la réalité crue à l’abstraction et revenir presque par hasard sur de la figuration autre. Aller vers toujours plus de détail en choisissant une parcelle plutôt que le tout de l’objet.Comment amenuiser le champ et rester collé au fragment qui pourra faire sens éloigné. Chercher le plan du serré en conquérant le gros plan Continuer la lecture#photofictions #02 | texture

#photofiction# 01 | Approaching a City

Se rendre en bus dans le quartier des squares pour faire des photos, premier lieu de prises de vues. Marcher environ dix minutes vers le quartier européen anciennement quartier Léopold, deux quartiers qui se touchent. Une gare à la fois en plein air et  souterraine. Photo réalisée le 11 février 2022 à 17h05 avec un Iphone 8. Un ancien immeuble à Continuer la lecture#photofiction# 01 | Approaching a City

#photofictions #01 | angle

Prendre des clichés avec un téléphone portable Blackberry réglé sur noir et blanc. Tout petit écran. Peu de précision à la prise de vue. Un lot de surprises au « développement » sur l’ordinateur. Ne jamais recadrer après coup. Beaucoup d’occasions sont bonnes. Fixer le plus souvent des détails. Des choses rapprochées. Extrêmement peu de gens, d’êtres vivants. Jamais d’interactions. Chercher la Continuer la lecture#photofictions #01 | angle

#40 jours #39 | Souvenirs

Elle continue sur le même trottoir et tourne deux fois à gauche pour se retrouver dans la rue parallèle, à l’arrière de l’immeuble immaculé, elle y venait régulièrement avec sa mère. Elle prend quelques photos d’un bâtiment à l’allure un peu particulière qui jadis faisait partie de l’ensemble, c’est peut-être dans celui-là même qu’elle a vu le jour, d’après ce Continuer la lecture#40 jours #39 | Souvenirs

#40 jours #38 | Confins

Qu’en est-il des frontières de la ville, est-ce une notion qui s’applique à l’urbain autrement que dans le concept de ville-frontière ou dans celui de Berlin à l’époque du mur ? Limite, lisière, borne, séparation, délimitations, confins. Des limites il y en a. Tiens, justement, la grande artère qui divise en deux cette zone correspondant à l’appellation d’« extension Nord-Est » de la Continuer la lecture#40 jours #38 | Confins

#40 jours #37 | Les Brontë à Bruxelles

Pas besoin d’aller loin pour partir en pèlerinage, un pèlerinage sur des lieux qui pour la plupart n’existent plus tels qu’ils étaient à l’époque, de qui est-il question ici, à qui vient-on rendre hommage, dans le quartier du Palais royal, on descend à la station Parc, on longe la rue Royale et pratiquement au bout, à droite la rue Baron Continuer la lecture#40 jours #37 | Les Brontë à Bruxelles

#40 fois la ville # 21. Là où il semblerait qu’il n’y ait rien.

Plus trop de magasins, plus trop de promeneurs, plus trop de vie ? Mais comment faire ? Trois fois par semaine, ramasser papiers, mégots, saletés dans la rue, on sait quand les enfants de l’école sont passés, quand le vent a tourbillonné, le samedi matin, que les jeunes se sont réunis dans le coin, cannettes, mouchoirs etc. On pense que Continuer la lecture#40 fois la ville # 21. Là où il semblerait qu’il n’y ait rien.

#40 jours #36 | Vous n’êtes pas oubliés

Un cimetière de quartier, on les visitait souvent, les morts, avant, ils étaient parmi nous dans les cimetières de quartier, s’y rendre certains dimanches après-midi, une ancienne voie de chemin de fer qui longeait l’arrière du cimetière, c’était comme une promenade. Des centaines de tombes, des centaines de noms, ils sont nombreux les morts, des noms qui n’ont de signification Continuer la lecture#40 jours #36 | Vous n’êtes pas oubliés