#anthologie #33 | manque

Terrasse vide le ciel dessus frappeur plus loin les ombres. Midi sans faim silence vide ne sait . Personne ou non désirée. Absence sons plus loin bruit simple sans sens. Seul petit attente. Le ciel dessus frappeur la mer en bas  Un grand dos désiré au fond avant trou. Terrasse vide dru soleil bleu. Seul petit. Attente dos ou voix. Continuer la lecture#anthologie #33 | manque

#anthologie #24 | L’hôtel endormi

E me fait miroiter le luxe des chambres de l’hôtel Palazzo Donizetti du nom du compositeur Giuseppe Donizetti instructeur général de la musique impériale ottomane à la cour du sultan Mahmud II. Nous sommes à Sishane. Il a voulu fêter notre départ et se faire pardonner les heures de marche que j’ai enduré en m’offrant de me vautrer dans le Continuer la lecture#anthologie #24 | L’hôtel endormi

#anthologie #04 | Liens et attaches

J’ai habité de grandes pièces haut de plafond, des parquets cirés pour danser et marcher pieds nus, un piano à queue dans la pièce principale, de grandes fenêtres où entre la lumière à pleins flots, de l’Est le matin, du Sud ensuite, un regard sur les marronniers d’un jardin proche en symbiose avec les saisons… espace précieux pour un enfant Continuer la lecture#anthologie #04 | Liens et attaches

#enfances #09 | de trois chambres

Une pièce de taille moyenne, peinte de gris très pale. Quand on tourne le dos à la porte fenêtre, haute et assez étroite, qui ouvre sur un balcon régnant entre une avancée jusqu’à l’aplomb du rez-de-chaussée, deux ou trois étages en dessous, et la porte fenêtre un peu plus grande de la pièce voisine, la porte peinte en jaune qui Continuer la lecture#enfances #09 | de trois chambres

Sans début ni fin

Dans une voiture rouge sur l’aire d’autoroute avec l’enfant. Et Le sommeil de l’enfant grésille. Contre elle sous l’édredon qui a cette légère odeur de moisi. Sur le couvre lit d’une chambre d’hôtel aux boiseries de cauchemar. Clandestinement. Derrière la banque d’accueil du même hôtel, par terre.  À Nice dans une maison louée pour un film. La chambre du bas. Continuer la lectureSans début ni fin

Beauregard

La griffure du mur quand le reflet des fenêtres : aux portes fermées, l’œil qui zoome sur les signes – F.S qui es-tu, Fanny Florence Fernando Suzanne, qui es-tu toi l’éternelle emmurée ? – sur les entailles – on grattera ta peau jusqu’à ton effondrement – la tentative de percement pour que tu t’ouvres – et te refermes dans ton ascenseur de Continuer la lectureBeauregard