#ecopoetique #3 | roses trémières
À vrai dire, je n’y suis entrée que deux fois, peut-être même une seule. Quand elle était morte, quand on a vidé la maison, soulevé la couverture du lit. Quoi dessous? Une bosse terrifiante. Un rat croyait-elle. Je me souviens de sa peur. Qu’elle avait d’emblée pensé à un rat. Que c’est Françoise qui a soulevé la couverture, sans peur, sans hésitation. Et mis à jour la poupée. La poupée que l’abuela avait laissée dans le lit, la poupée avec laquelle elle dormait, comme moi avec mes peluches. Continuer la lecture#ecopoetique #3 | roses trémières