#anthologie #33 | chambre

Lit, vrai refuge, d’aussi près masse ouatée. Murs quatre et le corps seul. Rien qui bouge.Murs quatre blanc-craie et corps à la renverse. Vrai refuge. Lit. Livres. Feuilles volantes. Pas de bruit. Lunettes. Jour noir bleu sous verre. Bris de lumière alternatif dehors. Comme au temps de balbutiement long corps nu à la renverse. Rien qui bouge encore : œil Continuer la lecture#anthologie #33 | chambre

#anthologie #33 | manque

Terrasse vide le ciel dessus frappeur plus loin les ombres. Midi sans faim silence vide ne sait . Personne ou non désirée. Absence sons plus loin bruit simple sans sens. Seul petit attente. Le ciel dessus frappeur la mer en bas  Un grand dos désiré au fond avant trou. Terrasse vide dru soleil bleu. Seul petit. Attente dos ou voix. Continuer la lecture#anthologie #33 | manque

#anthologie #06 | Sola, tori impazziti, i miei pensieri mi travolgono.

Sola, tori impazziti, i miei pensieri mi travolgono. Seule. Seul le désir, seul le désir de violence, tout devient nuit, dans la nuit de la solitude je ne tiens plus ma place, je ne tiens plus la place. Tout glisse ailleurs, et je deviens rage, dans ma solitude. J’explose d’une rage enfouie et la rage devient sociale, mandria di tori, Continuer la lecture#anthologie #06 | Sola, tori impazziti, i miei pensieri mi travolgono.

#anthologie #06 | Impressions.

On était beaucoup au parc Yellowstone on est dans la famille, et parmi les nombreux touristes, Jane et son mari, Fred, une cousine et nous deux Alice et Jacques. beaucoup à regarder, étonnant, on discute se disperse se retrouve, on poursuit jusqu’à Faithfull, tout autour du geyser inactif les gens commencent à arriver, Jacques est déjà là, assis, curieux de Continuer la lecture#anthologie #06 | Impressions.

#anthologie #06 | échos

Je suis moi par décomposition comme une piscine vide qui se souvient de celle qui nageait et volait, comme la pensée d’une trace de pas mouillé. Comme les gorges creusées par la rivière ouvertes aux vents qui la traversent, comme la brindille perdue qui s’affole. Comme une oasis dans un désert qui aurait perdu sa magie, engloutie par le sable, Continuer la lecture#anthologie #06 | échos