#anthologie #04 | en vrac

habiter la fenêtre sur cour, rue, jardin, même aveugle habiter s’enfouir se hisser trouver la branche maitresse entre ciel et terre habiter l’arbre habiter laisser trace; la paire de chaussures, la robe, le livre… c’est ici qu’ elle aurait habité ; on la cherche habiter la chambre du tableau; accrocher le tableau de la chambre, se dire : c’est ici Continuer la lecture#anthologie #04 | en vrac

#40jours #prologue | perpendiculaire à la nuit et notes de ville

Sa surface lisse grand rectangle nimbé d’images passantes plus ou moins denses silhouettes qui se pressent que tu frôles ce flux comme la section d’un film en continu cet écran miroir qui cache tu le pressens un poste d’observation car ici dans ce couloir tout est zones de surveillances : la glace sans tain du couloir de la gare du Continuer la lecture#40jours #prologue | perpendiculaire à la nuit et notes de ville

Eau de scène(4)

Il y a un robinet sur le côté gauche de la scène. À jardin. Un robinet perché sur un tube de métal. Comme une arrivée d’eau de cour ou de jardin à laquelle on branche les tuyaux d’arrosage. C’est l’enfant du deuxième rang qui le remarque.  Il n’écoute pas les acteurs, tous ces mots qu’ils disent dans leurs  voix tordues. Continuer la lectureEau de scène(4)

Diffraction

     Trains en gare files de wagons rangées de fenêtres où se penchent les voyageurs suites d’images brouillées par la vitesse la vie défile les jours se traversent comme le paysage et la nuit veilleur où en est la nuit la nuit dense la nuit profonde quand le voyage doit durer jusqu’au bout de la nuit et que de faibles lueurs Continuer la lectureDiffraction