les mardis I #03 I fascisme et rues

L’ultima giornata di Reginaldo Giuliani è cominciata molto presto, all’alba del 21 gennaio 1936. La notte di Padre Reginaldo è stata insonne, la mancanza d’acqua si fa sentire su tutto il campo. A cinq d’heure du matin il s’assoit sur son lit de camp, prend son rosaire et commence la prière. A cinq heures vingt il se lève, sort de Continuer la lectureles mardis I #03 I fascisme et rues

#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

La grande aiguille vient de dépasser le douze et la lumière de novembre vient de diminuer. Ils ont retiré du comptoir le colis volumineux et d’apprêtent à l’ouvrir sur une des tables de la salle. Dans la rue, une femme passe rapidement, courbée comme pour échapper à la bise qui souffle un peu plus fort que d’habitude. Ils sourient, ils Continuer la lecture#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

#anthologie #39 | Tutte le strade del mondo

I nomi delle strade coloniali in tutta Italia irrompono, numerosissimi, nel tessuto urbano delle città dense e popolate, nel tessuto leggero e aereo di paesi e piccole e misteriose località sospese. Visibili, dichiarati e organizzati in veri e propri quartieri, sorta di geografia d’Oltremare in piena Roma, o in piccole località come Castiglioncello in provincia di Livorno, più sparsi e Continuer la lecture#anthologie #39 | Tutte le strade del mondo

#anthologie #32 | constat à B

B est une commune française de douze mille sept cent soixante-quinze habitants, ce qui ne tient pas le compte de ceux qui viennent de partout la voir en bus, en train, ou bien ils prennent l’avion et ensuite un taxi et vont doubler sur l’autoroute des campings cars, avec leurs vélos accrochés à l’arrière sous des autocollants de mustangs au Continuer la lecture#anthologie #32 | constat à B

#anthologie #11 | Il n’y a pas de retour

Toujours le même quartier Le même trajet Les mêmes pas Les mêmes souvenirs et les mêmes pensées J’y reviens à pied par mes rues Je renonce au tramway Je laisse partir le bus Je marche Je marche dans mes pas d’antan J’écoute le bruit du vent dans les arbres de l’avenue Je sens l’odeur de la ville Mélange de poussière Continuer la lecture#anthologie #11 | Il n’y a pas de retour

#anthologie #14 | pas si compliqué

Ça pourra te paraître « un peu compliqué », c’est toujours comme ça la première fois qu’on joue, le temps d’apprivoiser les règles, a dit le fils en tendant la boîte vers lui ( est ce qu’il y attachait de l’importance à ce jeu, il voulait simplement, se réconcilier ) ; il faisait beau pour un dimanche, plein soleil. Et tu verras Continuer la lecture#anthologie #14 | pas si compliqué

#anthologie #23 | plaques

De cette rue dont je parle plus haut en la nommant « ma rue » et en la remplissant des attributs de toutes mes rues comme on fourre ses affaires dans un sac, et ses vêtements, et les bricoles les plus intimes ou les plus nécessaires parce qu’on doit partir vite ou loin, je n’ai vécu que la surface, tant Continuer la lecture#anthologie #23 | plaques

#anthologie #24 | prélude, notes

Le premier, les pieds dans les glaïeuls, dort : celui du val est mort. Mon second est une phrase, « To die, to sleep ; to sleep, perchance to dream. », si tu rêvais encore de quels fils seraient tissés tes songes. Vient la somnambule, blanche dans sa robe de nuit et le rouge à sa main : Lady pleine Continuer la lecture#anthologie #24 | prélude, notes

#anthologie #22 | avant-hier il ne neigeait pas

Rue de Steinkerque avant-hier dans la rue bondée – et en levant la tête le Sacré Cœur était toujours là – , j’ai croisé un groupe de touristes silencieux , en tête du groupe, une femme, leur guide certainement, tenait à bout de bras un parapluie rouge fermé ; la dernière fois il était jaune et comme il pleuvait l’homme le Continuer la lecture#anthologie #22 | avant-hier il ne neigeait pas

#anthologie #11 | (quand même écrire pas la tête)

le coffre immense un carton et la petite valise la sienne robe et paire de chaussures qui ne serviront plus vitres sales Au soir de pluie vaincue et pierres lavées la rue prend teintes de couchant volets et murs repeints d’ombre Juin chante sans chœur et vers la place comme de poussière rose un nuage traversant l’amer J’enclenche la ceinture Continuer la lecture#anthologie #11 | (quand même écrire pas la tête)