#écopoétique #09 | Pierre Patrolin, enfoncement dans la substance

Quel est le point de départ d’une aventure vers « le centre » ? Pour moi, aujourd’hui, le point de départ est l’épuisement, condition nécessaire au sens philosophique du terme, c’est-à-dire qui ne peut ni ne pas être ni être autrement, pour « accepter » « de tout perdre ». Obession perso : quelle est l’unité de mesure ? Ou comment dépasser la recherche de raison pour entrer dans Continuer la lecture#écopoétique #09 | Pierre Patrolin, enfoncement dans la substance

#écopoétique #7 | ni rien

ni heure ni temps ni calendrier ni emploi du temps ni avant ni après ni jeune ni vieux ni hier ni demain ni même aujourd’hui ni temps ni temps  ni toi ni moi ni toi et moi ni nous ni eux ni les uns ni les voisins ni les étrangers ni les autres ni elles ni eux ni ceux ni Continuer la lecture#écopoétique #7 | ni rien

#anthologie #39 | à peine rien

Avancer à rebours, ramener à la mémoire. Collecter, pas collectionner. Des albums de photographies ont survécu à d’autres vies que la mienne, legs involontaire avec images qui font retour : elle sur les marches de bois de la maison de bois à Quincy en Floride, lui étendant les bras quelque part au Congo et l’insupportable arrogance de son geste ; Continuer la lecture#anthologie #39 | à peine rien

#anthologie #23 | stationnements réglementés

Qu’attendiez vous ? Des miracles, des machineries, des monstres, des sources, des œuvres, du beau, du sale, du généreux, du sordide ? Tout cela n’est pas en dessous. Tout cela est au niveau zéro où l’on reste parce qu’il n’y a pas d’ascenseur, ni d’escaliers. Parce qu’il n’y a rien en dessous. Rien de rien. C’est pour cela que tout Continuer la lecture#anthologie #23 | stationnements réglementés

#anthologie #15 I T’y crois toi ?

T’y crois toi ? aussitôt une question se pose… est-ce une question ou bien le point d’interrogation ne serait-il pas… une sorte de… d’exclamation, mais quoi… que faut-il répondre ? faut-il répondre ? T’y crois toi ? je ne sais pas… c’est une question ? T’y crois toi ? un silence… un hochement de tête affirmatif… non, négatif… une moue Continuer la lecture#anthologie #15 I T’y crois toi ?

#anthologie #05 | Enlisée?

Boulevard d’alsace-lorraine, non boulevard d’alsace et tu as perdu le numéro. Idiote-bête que tu es. Tu aurais du le noter. Tu perds le numéro et tu rajoutes un nom, rien que ça. Rue du soufflier, 91 ou 96 ? il y en a un qui n’existait pas, mais lequel ? lequel était ta maison ? tu hésites. Evidement, ça non plus tu ne Continuer la lecture#anthologie #05 | Enlisée?

#techniques #05 | un soupçon de lumière

Le jour pousse d’un cran la nuit. Ce jour imperceptiblement plus long. C’est en janvier. Oeil. Ouie. Jour. Un 20 janvier. Et pourquoi pas le 20 ? Je vois le jour plus long : je le sens. Je le sens ou je le vois. Je peux l’entendre. Le jour. Quelque chose dans la lumière a recommencé. Le jour pousse d’un Continuer la lecture#techniques #05 | un soupçon de lumière

# Photofictions #03 (3) | les coups

c’est dans une chambre un homme assis au bord d’un lit trois quart dos l’homme a le torse nu il fume une cigarette une femme couchée sur le lit le regarde son regard inquiet brune profil posé sur l’oreiller blanc contre la tête de lit à montants métalliques un lit ancien ou une copie de ces lits hauts on le Continuer la lecture# Photofictions #03 (3) | les coups

#P5 | Le Lâcher prise ?

Tout à coup la limite est atteinte, plus de lumière que le silence et l’oppression. Tout craque, la pensée arrêtée, réflexion bloquée, tétanisation totale. Avant l’explosion trouver une échappée, pas d’échappée. Le sang afflue au visage, un coup au cerveau comme on dit un coup à l’estomac, attraper une chaise une autre les jeter avec force n’importe où, rien n’arrête Continuer la lecture#P5 | Le Lâcher prise ?

Non exhaustif

     Celles qui veillent dans la nuit, celles qui portent les malheurs du monde, celles qui réparent, celles qui nourrissent, celles qui soignent, celles qui écrivent, celles qui rêvent, celles qui dessinent, celles qui construisent, celles qui jardinent, celles qui sèment, celles qui aiment, celles qui imaginent, celles qui bâtissent, celles qui tissent, celles qui entretiennent les lieux et les liens, Continuer la lectureNon exhaustif