#techniques #01 | Le sentiment de le sentiment

Le sentiment On a ouvert la fenêtre en grand : c’est une nuit claire sans lune et des étoiles à peine. Nuit d’une ville traversée de lueurs : qui peut dormir dans cette chaleur elle étouffe et le corps couché à même le sol sue… des voix arrivent avec le bruit des choses (un ballon heurte un container, c’est un corps Continuer la lecture#techniques #01 | Le sentiment de le sentiment

carnets individuels | Nathalie Holt (un possible journal)

J40(chantier en cours)Chaque matin et sans avoir parlé avant Dans un espace protégé avec ou sans rideauChaque matin même si rien. Même une phraseÀ l’aube (trouve ton heure ton aube ton jour ta nuit)Mais chaque matin longtemps, avec le même outil (Mac Book air 13 pouces 2014), une feuille et un crayon Sans musique (sauf exception en boucle)Avec ce qui Continuer la lecturecarnets individuels | Nathalie Holt (un possible journal)

# 40 jours # 37 suite | de (non) pèlerinages

À Ixelle au cimetière où il n’y a plus de tombe — Dans la blanchisserie où Reverdy l’avait vue repasser et où Degas l’aurait peinte, dans cette rue de Paris dont on n’a pas su l’adresse — Sur la terrasse de bois de la maison de bois de Quincy qu’on ne trouve que sur la photographie — À Odessa ou Continuer la lecture# 40 jours # 37 suite | de (non) pèlerinages

#40jours #01 | Petite parcelle poussière

…plus près encore (non tu ne peux pas); fils, fuseaux, doigts ; (plus près, tu veux voir). Non ce n’est pas un petit pan de mur jaune qui pend : fils rouges, fils blancs, pelotes filaments; ni lait, ni sang; filaments de soie qui dégorgent de la boite à ouvrage comme un coussin ou un gros coquillage qui bave. Et ce livre Continuer la lecture#40jours #01 | Petite parcelle poussière

Au commencement

1    Un tableau noir, des craies, blanches ou de couleur, une éponge…Une surface plane, un support qui accroche la poussière des bâtonnets de pastel, un chiffon…Les doigts qui tapotent, les doigts qui écrasent la craie, les formes qui apparaissent, l’éponge ou le chiffon qui efface, la création ex nihilo, le retour au néant…La surprise, l’émerveillement, la magie de l’image qui se Continuer la lectureAu commencement

La diagonale d’un chat

Après que mis à nu ce matin-là débarrassé du tapis et des meubles, apparaissant plus large plus clair meurtri aussi par les pieds de la bibliothèque et ma brûlure devant la cheminée soudain dévoilée, le chat a traversé la pièce en diagonale, oreilles rabattues, interloqué par l’écho de sa voix rauque dans le vide de la maison, la poussière soulevée voletant Continuer la lectureLa diagonale d’un chat