#anthologie #26 | en descendant vers lamer endormie

Le chemin que je n’avais pris qu’une fois dans la lumière du jour descendait dans la nuit, caillouteux, entre les buissons, les petits chênes tourmentés  et les pins dont l’odeur, libérée dans la fraîcheur de la nuit, m’avait accueillie, me grisant légèrement. Mes pieds glissaient parfois sur une racine, faisaient s’effriter la crête d’une ornière, crisser un petit tas d’épines Continuer la lecture#anthologie #26 | en descendant vers lamer endormie

#anthologie #11 | le chiot

Comme me l’avait indiqué le chauffeur du petit bus j’ai crié « ici » un peu avant le tournant qu’il a négocié en ralentissant pour stopper une centaine de mètres  après sa sortie là où s’interrompait le mur de clôture dont le crépi était rendu plus atroce d’avoir glissé avec le crépuscule vers un violine dénaturé juste avant un grand pin Ses Continuer la lecture#anthologie #11 | le chiot

#été2023 #12bis | Le planton, travail d’été

Une fois, mon boulot d’été c’était de faire le planton. Ça remonte. Ça doit être la seule fois où j’suis pas rentré. Toutes les vacances j’les ai passées dans la galerie des Beaux-arts à surveiller une expo du peintre local, Marquet. J’connaissais pas. C’était des tableaux et des dessins. Souvent j’me retrouvais avec ça, les dessins, dans le sous-sol. Une Continuer la lecture#été2023 #12bis | Le planton, travail d’été