#P7 Orgasme céleste

Emménagement dans cet appartement sous les toits et immédiatement le choc, une fenêtre à double battant s’ouvre sur la capitale, offrant au regard ses toits en zinc et quelques uns de ses monuments les plus illustres. Et en ce soir d’hiver, le soleil joue les funambules sur les toits, le voilà qui s’approche du dôme de la Bourse du commerce, Continuer la lecture#P7 Orgasme céleste

#L2 | Tous ces baisers qu’on s’est volés plus que donnés

Leur première rencontre a eu lieu dans un café du bord de mer. Ils occultent souvent ce moment là. L’un l’autre avaient l’impression de ne pas être vraiment présents, que rien n’avait encore commencé entre eux. L’oubli n’est pas forcément volontaire. D’autres instants, regards, pensées, effleurements, d’autres émotions se sont imprimés dessus, recouvrant cette approche initiale jusqu’à l’oblitérer. La jeter Continuer la lecture#L2 | Tous ces baisers qu’on s’est volés plus que donnés

#L1 | À tout jamais

Qui peut savoir quand ça arrive, le moment précis, à la seconde près, connaître le lieu et l’heure de la rencontre ? La première rencontre. Elle se répète et se rejoue avec le temps, au point de ne plus ressembler à la réalité du moment vécu. Mais c’est penser que la réalité d’un instant se fige dans le temps. À Continuer la lecture#L1 | À tout jamais

25 rue des Marais

À la mi-juillet 1851, Baudelaire est de retour à Paris, au 31bis rue des Marais (ou rue des Marais du Temple, ou rue des Marais Saint-Martin) puis chez Jeanne Duval, au 25 de la même rue. Comme la plupart des lieux où il a vécu, cette maison a disparu, la rue elle même n’existe plus. La rue des Marais reliait Continuer la lecture25 rue des Marais

Cette beauté qui morcelait la ville

La ville se dessinait à l’encre sympathique, nuages oranges voisins des toits de zinc, du canal dont l’odeur remontait comme ça, c’est vrai, c’est ce qui fait que j’avais un peu froid et chaud, un peu, juste un peu. Vent, rassemblement des feuilles. Rien n’y fait, je ne savais pas où j’étais et où j’allais ; rien, du dégoût, de ma Continuer la lectureCette beauté qui morcelait la ville

Ce qu’il y avait …

Ce qu’il y avait c’était Paris, ce Paris gris mouillé du souvenir lointain, ce qu’il y avait c’était le métro aérien devant ses fenêtres et et sur la petite place au pied de son immeuble se tordre le cou pour les repérer tout là-haut et se dire on va voir Monette et il y aura Zorro… Ce qu’il y avait Continuer la lectureCe qu’il y avait …