#LVME #04 | Open space ?

#01 | Entre chien et loup#02 | A la caisse#03 | Cuisine ouverte#04 | Open space ? #04 | Open space ? De l’atelier en général, de François au détour de la dernière consigne : « c’est la fatigue qui extorque à l’écriture ses possibles. » Des pavés plus ou moins rectangulaires, plus ou moins réguliers, formant une rigole, des pierres informes de Continuer la lecture#LVME #04 | Open space ?

#anthologie #35 | atelier

Un atelier dans une cour moderne, deux arbres dont un saule, la porte ouverte, une pièce vide : verrière et ciel par-dessus, usure des murs, dessins comme grattés avec l’ongle, lambeaux de toiles VoixSur les murs des prisons on en voyait. Ils dessinaient surtout des corps avec des sexes très marqués; obscènes Parfois ils se jetaient sur les murs comme s’ils Continuer la lecture#anthologie #35 | atelier

#anthologie #33 | chambre

Lit, vrai refuge, d’aussi près masse ouatée. Murs quatre et le corps seul. Rien qui bouge.Murs quatre blanc-craie et corps à la renverse. Vrai refuge. Lit. Livres. Feuilles volantes. Pas de bruit. Lunettes. Jour noir bleu sous verre. Bris de lumière alternatif dehors. Comme au temps de balbutiement long corps nu à la renverse. Rien qui bouge encore : œil Continuer la lecture#anthologie #33 | chambre

#anthologie #29 | impossible retournement

#02 | […] le papier peint aux impressions de [ si je pouvais faire un pas, tendre le bras et retourner ton visage ] variations ton sur ton bois de rose [ vue d’ici on dirait qu’elle respire ] l’usure aux raccords des lés comme gratté avec l’ongle  traces, surtout le mur de droite [ approcher et retourner son visage ] traits Continuer la lecture#anthologie #29 | impossible retournement

#anthologie #28 | de hasard, ou bien

avancer. Frapper se demander: Ouvrir avec sa clé. Entrer. Balayer du regard : lit recouvert, rideaux tirés, plateau sous la fenêtre ; il y a ou il n’y a pas plateau, ils prennent ou pas le petit déjeuner dans la chambre, le plateau c’est du temps en plus, c’est du temps en moins : décompter; ne pas s’arrêter sur un Continuer la lecture#anthologie #28 | de hasard, ou bien

#anthologie #23 | mur

Au début, on gratte avec l’ongle, on détache un petit bout et on tire le plus délicatement qu’on peut, un lambeau vient, puis un autre, le geste se précise, on déchire avec soin, des lanières de plus en plus régulières, du bas vers le haut, de longs lambeaux, ici un imprimé de fleurs. On déchire, vient la couleur, vole la Continuer la lecture#anthologie #23 | mur

#anthologie #24 | à l’âge de Laure

Picabia avait peint à ta naissance un tableau de points, comme des bulles de rêve : À l’âge de L’or, c’est le titre. Il fait plus de quarante-degrés à l’ombre, Laure s’est endormie assise-couchée dans le sofa, jambes ouvertes, la sueur perle sa peau et marque l’étoffe de sa robe; un bras pend – je me souviens à présent–, comme la Continuer la lecture#anthologie #24 | à l’âge de Laure

#anthologie #02 | […]

le papier peint aux impressions de […] d’infimes variations ton sur ton bois de rose, l’usure aux raccords des lés comme gratté avec l’ongle, le bord, juste le bord […] traces, surtout le mur de droite […] traits de crayons chiffrés, à un mètre du sol environ, le premier partant du bas : 1m20 c’est inscrit, puis tous les cinq centimètres, les Continuer la lecture#anthologie #02 | […]

#photofictions #08 | Traces de N

Le projet consiste à recouvrir la totalité du très grand espace mural proposé avec des carreaux blancs standards d’au moins 30 par 30 cm. On se procurera les premiers prix chez un grossiste en bâtiment pour moins de 10 euros le m². Sur les quatre murs, j’inscrirai à hauteur d’homme, en très grosses lettres manuscrites et à la bombe aérosol de Continuer la lecture#photofictions #08 | Traces de N

photofictions #06 | mal (mais vite)

Ce serait la photographie d’un objet qu’il possède depuis l’enfance. Une chose qui lui a été donnée enveloppée dans une page de journal et qu’il a toujours gardée. Cet objet lui vient d’elle qu’il n’a pas connue. Il l’a reçu par l’intermédiaire de quelqu’un, un vague cousin, le jour anniversaire de ses sept ans, pourtant chez lui on ne fêtait Continuer la lecturephotofictions #06 | mal (mais vite)