#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

1 – Le pré 2 – La maison du fou 3 – Les jardins parlent et se taisent parfois 4 – Comme des tâches de gras 5 – Les tours verte et bleue 6 – La pluie 7 – Ni une ni deux 8 – Des Récollets à Vouvray 9 – La sève 10 – L’ardoise #01 le pré Le Continuer la lecture#versuneécopoétique | le pois vert | #10 L’ardoise

#écopoétique #04 | griot

Sur la grille devant la véranda, le lierre meurt. Il y a quelques mois, un gaillard bien intentionné a trafiqué par là, Jeanne lui a dit Ne coupez surtout pas les branches que je palisse depuis des années. Oui, oui, bien sûr ! et voilà : le lierre meurt. Jeanne, dès qu’on lui parle de quelque chose qui cloche au Continuer la lecture#écopoétique #04 | griot

#anthologie #40 | Rester là

31 – L’odeur du vivant 32 – Au marché le 21 juin 1950 33 – Paysages intérieurs 34 – Qu’il ne fallait pas qu’il bouge 35 – Extérieur nuit 36 – La faucille 37 – En tout temps en tout lieu 38 – Semer les épinards 39 – Ces fresques 40 – Hypothèses #31 L’odeur du vivant Je t’ai bien Continuer la lecture#anthologie #40 | Rester là

#anthologie #31 | Cryptes

Je suis la femme au chapeau d’homme. Je suis l’enfant qui arrache les herbes des campagnes, la femme du dialecte, la femme de la cuisine, la femme des chants et des proverbes, la femme du fil et la femme des enfants, sans droits, la femme enfant arrivée dans la grande ville pour vivre avec les enfants et la famille, la Continuer la lecture#anthologie #31 | Cryptes

#anthologie #31 | loin

Demain il n’y a plus de lumière, plus de demain. Les oiseaux sont troués, d’un grand trou au milieu du ventre, au beau mitant du lit la rivière est profonde. Battent, battent les feuilles et les cloches d’abutilon. Le froid n’a plus idée du froid, le noir outrepasse sa couleur, m’en voudrez-vous beaucoup. L’armature du pont le plus haut dessine Continuer la lecture#anthologie #31 | loin

#anthologie #31 l L’impossible deuil

Quand je pense à Tony, je ne pense pas à un bébé de 5 mois mort sur le lit de mes parents dans la cité de Chanzy. Si Orhan Pamuk dans un appartement qui ressemble à celui de son enfance a comme il dit toujours eu dans un coin de son esprit l’idée qu’il existait un autre Orhan son semblable, Continuer la lecture#anthologie #31 l L’impossible deuil

#anthologie #31 | À toi de croire mes paroles

Tu me voulais contraire à ce qui est enfoui ; du côté de la légèreté, de la subtilité, de l’éphémère, aussi disais-tu, l’éphémère garant de la sincérité, arguant de ces instants fugaces où l’essentiel peut s’avouer quand on sait qu’aucun lendemain ne nous exposera aux conséquences de nos aveux, mais aujourd’hui, regarde d’où je te parle… Que tu considères la terre Continuer la lecture#anthologie #31 | À toi de croire mes paroles

#anthologie #31-2 | avant le temps

{suite du texte  #anthologie #23} Je savais bien sûr que j’allais rencontrer cet écueil. Puis-je simplement parler d’écueil ? Avant même de me lancer dans cette aventure de remonter le temps, je savais que j’allais arriver à cet endroit, cet instant, cet espace. Je ne savais pas quand, ni quelle forme allait prendre ce point de bascule, je savais juste qu’il Continuer la lecture#anthologie #31-2 | avant le temps

#anthologie #31-1 | mort-danse

{suite du texte #anthologie #05} Est-ce que je suis morte ? Est-ce que je suis vraiment morte ? Si je suis morte, alors, pourquoi je peux parler ? Si je suis morte, alors, pourquoi est-ce que tu peux m’entendre ? Parce que tu m’entends ? Hein, tu m’entends ? Tu n’es pas morte, tu es un souvenir. Ce n’est pas la même chose. Parfois un souvenir Continuer la lecture#anthologie #31-1 | mort-danse

#anthologie #29 | déverrouillage de l’incertitude

…elle était entrée de son plein gré dans la salle neutre aux tables espacées, une chaise chacune, des papiers brouillons, les fenêtres larges sur le petit jour… on voyait le jour… les bâtiments neufs, les essences paysagères d’une ville créée sur plan, avec des rues aux noms correspondants… …dans son rêve elle flottait… le rêve continuait à la tracasser… elle Continuer la lecture#anthologie #29 | déverrouillage de l’incertitude