#L1⎜Au port, les mains vides
Le 22 juin à 18h14 précises, il se tient debout sur un quai. C’est sa seule certitude, avec celle d’avoir l’impression d’être en vie. Figé, statufié, immobile. Sous ses pieds, les pavés sont encore humides et, chauffés par le soleil, rendent l’air lourd. La chaude odeur d’iode et de graisse emplit l’atmosphère. Comme dans tous les ports du monde. Tout Continuer la lecture#L1⎜Au port, les mains vides