#anthologie #09 | le chapiteau

j’ai pris à droite c’est tout ; à droite en direction de la boulangerie qui fait du pain de pauvre, – du pain de taulard , disait mon père – ; c’est vers le nord, très vite ce n’est déjà plus tout à fait la ville. Sur le parking du garage en face de la boulangerie, Max préparait sa voiture Continuer la lecture#anthologie #09 | le chapiteau

#anthologie #03 | Oreiller

Donc j’ai ouvert les yeux et l’oreiller était par terre. Moi je n’étais pas par terre, l’oreiller si, comme si on avait été séparés. Ou bien, peut-être, il s’était déplacé. Et il avait glissé, doucement, petit à petit. Pourtant il était bien coincé, je l’avais bien coincé entre ma main sous lui et ma tête dessus. La paume de ma Continuer la lecture#anthologie #03 | Oreiller

#transversales #07 | Là quand

Où rien ne dit que Rigobertson n’existe pas Rien—rigole—rigobe—rigober. Les correcteurs automatiques de l’écriture invente des mots. Rigober n’a été trouvé nulle part dans le TLF. Aucun mot apparenté n’a été trouvé. Revisiter, est-ce écrire ? Je ne triche pas : c’est imprimé dans un livre publié après une année de confinement. Je suis né en 1952, un 12 août, Continuer la lecture#transversales #07 | Là quand

Gala de danse de fin d’année

4 juillet à 19h30, plaqué, coincé entre tout et tous, le mouvement s’affole. Première accélération, croisements, brouillage d’écran : des vélos, des voitures, des numéros, des billets, des jetons, des fentes pour les jetons, des tatouages de parking. Quand la ville nous avale, de la salle de déchoquage au bloc opératoire : tout devient urgence. En premier, des roues cadenassées, des vélos Continuer la lectureGala de danse de fin d’année