#anthologie #02 | ce serait le souvenir d’un salon

Ce serait venir de la zone nuit, du couloir des chambres, pousser la porte à demi-fermée, pénétrer dans l’espace bleu, négliger pour le moment la lumière pénétrant en biais dans le long rectangle depuis la façade vitrée ouvrant sur le balcon et la Seine, laissant dans l’ombre la silhouette debout à l’angle contre les plis de reps d’un des rideaux Continuer la lecture#anthologie #02 | ce serait le souvenir d’un salon

#enfances #09 | de trois chambres

Une pièce de taille moyenne, peinte de gris très pale. Quand on tourne le dos à la porte fenêtre, haute et assez étroite, qui ouvre sur un balcon régnant entre une avancée jusqu’à l’aplomb du rez-de-chaussée, deux ou trois étages en dessous, et la porte fenêtre un peu plus grande de la pièce voisine, la porte peinte en jaune qui Continuer la lecture#enfances #09 | de trois chambres

autobiographies #08 | Dimanche et le hangar à poules.

C’étaient les gouters dîner du dimanche autour de la table de la salle à manger; cette table trop grande pour la pièce; cette pièce trop petite pour contenir tant de monde; tant de chaises ; les paille et bois; les lourdes à montant chantourné; les pliantes en métal; toutes branlantes ; en moyenne cinq adultes et six enfants, souvent plus, autour de Continuer la lectureautobiographies #08 | Dimanche et le hangar à poules.