#écopoétique #09 | Ce qui se dérobe.

Il suffirait de suivre l’odeur. On avancerait le corps comme chien pisteur à petits coups d’inspirations furtives par les narines et il nous faudrait descendre. Marche après marche depuis là-haut. Pivoter le buste après la première volée d’escaliers, le regard à peine distrait par la fenêtre étroite tout en face avec son fin voilage froncé comme pour protéger la mariée Continuer la lecture#écopoétique #09 | Ce qui se dérobe.

#été 2023 #04 | A vendre.

Elle le suit dans les escaliers. Ils ont salué, sont passés devant lui. Peut-être lui a-t-elle serré la main. Elle ne s’en souvient plus. C’est normal, parce qu’il reste en dehors, comme un personnage secondaire conscient que c’est à l’autre qu’échoit le premier rôle, c’est son métier après tout, normal qu’il le laisse faire, passer devant elle dans les escaliers, Continuer la lecture#été 2023 #04 | A vendre.

#L8/ Voix de la prose

Surtout ne pas traîner maintenant si près du but et puis cet air mauvais, vicié qui suit et pousse depuis le port, faut monter, monter et revenir, revenir enfin dans cette maison, ce qu’il en reste, ce qu’ils en ont fait, à l’époque on l’appelait la Demeure, toujours aussi sale cette ville et toute cette crasse humaine qui traîne et Continuer la lecture#L8/ Voix de la prose

Arrivé. Point.

« partout j’allais nulle part » – Novarina Sortir de la gare fatigué essoufflé transpirant suant poussiéreux ayant soif et ayant faim ayant envie de pisser laisser à gauche la gare routière contourner les travaux sur la place par la droite continuer dos à la gare pour prendre l’avenue en direction du fleuve et de l’autre côté du fleuve les montagnes austères Continuer la lectureArrivé. Point.