#LVME #03 | Cuisine ouverte

#01 | Entre chien et loup#02 | A la caisse#03 | Cuisine ouverte #03 | Cuisine ouverte La pièce principale, c’était la chambre. Quand on entre, on se trouve tout de suite dans un grand salon et salle à manger, et c’est tout de suite à gauche. Une petite pièce avec une porte vitrée, une fenêtre donnant sur l’allée. Idéale Continuer la lecture#LVME #03 | Cuisine ouverte

#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

La grande aiguille vient de dépasser le douze et la lumière de novembre vient de diminuer. Ils ont retiré du comptoir le colis volumineux et d’apprêtent à l’ouvrir sur une des tables de la salle. Dans la rue, une femme passe rapidement, courbée comme pour échapper à la bise qui souffle un peu plus fort que d’habitude. Ils sourient, ils Continuer la lecture#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

#anthologie #23 | quatre ampoules, deux bananes et une boîte pour le chat

À droite rue D’Orsel, à quelques pas du premier, il y en a un grand, je n’y suis jamais entrée. Ma mère préfère le premier : Celui de l’angle est un vrai piège à touristes qui affiche des prix aberrants, en plus la moitié des produits se trouve en sous-sol et l’ascenseur est toujours en panne, avait dit ma mère; Continuer la lecture#anthologie #23 | quatre ampoules, deux bananes et une boîte pour le chat

#anthologie #13 | un monde en 745 mots

En contrebas de la clède, le jardin potager et l’escalier qui y mène ; les brebis qui pâturent autour de leur abri me guettent et bêlent allègrement ; il y a là Uma et Vega, acquises pour entretenir l’espace sans autre bruit désiré que leurs chevrotements, une idée géniale qui n’empêchera pas l’achat d’un taille-haie et d’une tondeuse ; l’escalier Continuer la lecture#anthologie #13 | un monde en 745 mots

#gestes&usages #08 | #violence

« Je vais te tuer ! »Le poids de tout un corps contre une porte entrebâillée, où résiste de l’intérieur une force équivalente.« Je vais te crever ! »Soudain, tous les voisins sur le palier.La main à plat pousse, et le genou, la cuisse, l’autre pied cherche l’ouverture à forcer, à craquer, l’autre poing cogne et cogne et cogne au niveau de la tête Continuer la lecture#gestes&usages #08 | #violence

#enfances #00 | Les volutes bleues

avec ce personnage qui voudrait écrire, encore une fois, sur cet enfant perdu au moment du réveil en pleine nuit, qui voudrait relire ce qu’il a déjà écrit, mais il ne retrouve pas le texte, et il réfléchit, et il recherche dans son esprit, dans sa machine, en tapant quelques mots-clefs, rien ne sort, et on serait là avec lui, Continuer la lecture#enfances #00 | Les volutes bleues

#40jours #07 | sous-sols cadenassés

Imagine la petite à cinq ans, le panneau bas de la porte vient d’exploser, les parents et les petits étaient tout près, un recul, puis dépêchons-nous, ils descendent tous. Elle suppose maintenant qu’ils ont bien dû descendre et passer la petite porte en bois pour remonter très vite en haut du jardin en pente dans l’établi du grand-père en plein Continuer la lecture#40jours #07 | sous-sols cadenassés

#40jours #07 | feuille-escalier

J’aime écrire sur des feuilles de fortune dont je défini les limites et les formes. Ici, feuille-escalier. Brouillon. répertoire d’idée, de souvenirs. A chaque marche, une nouvelle déambulation souterraine. Un souvenir de voyage, un rêve, le décor d’une lecture marquante … Se limiter dans un premier temps au petit espace de la marche. Tout remettre à plat, ensuite. En ne Continuer la lecture#40jours #07 | feuille-escalier

vers écrire un film #02 | le gravissement, le fleuve, et le vent

extérieur jour | au pied d’un escalier | quatre pieds de dos montent | quatre | deux dos | jour | elles | lentes | gravir les pierres | elles deux | silhouettes | on voit des pieds aux têtes | une tête couverte d’un bonnet ou bien c’est un béret  (elle ne voulait pas de béret; on ne discute Continuer la lecturevers écrire un film #02 | le gravissement, le fleuve, et le vent

autobiographies #09 | De la rue du faubourg Poissonnière à la rue d’Alésia

Elle et son frère habitaient rue du faubourg poissonnière au sixième étage; un grand appartement mansardé qui donnait sur le métro aérien. L’immeuble cernait une cour rectangulaire; trois entrées à trois escaliers. L’entrée principale pourvue d’un ascenseur se trouvait, après qu’on eut franchi la large entrée dallée, sur la gauche de la loge de la gardienne — concierge; disait-on ces Continuer la lectureautobiographies #09 | De la rue du faubourg Poissonnière à la rue d’Alésia