#40 jours #39 | Souvenirs

Elle continue sur le même trottoir et tourne deux fois à gauche pour se retrouver dans la rue parallèle, à l’arrière de l’immeuble immaculé, elle y venait régulièrement avec sa mère. Elle prend quelques photos d’un bâtiment à l’allure un peu particulière qui jadis faisait partie de l’ensemble, c’est peut-être dans celui-là même qu’elle a vu le jour, d’après ce Continuer la lecture#40 jours #39 | Souvenirs

#40jours #40 | en cours …

Reconstruire le parcours de Basile dans la ville de son enfance,Peut-être le forcer à y retourner pour faire la paix avec son passéÉcrire après avoir pris le temps de laisser les mots se reposer et faire leur chemin Capital ! Des jours et des jours passés avec Basile grâce à ces diverses propositions. Elles lui ont données un passé et une Continuer la lecture#40jours #40 | en cours …

#40jours #35 | maison détruite

Basile, son enfance lui a été volée tout comme ses souvenirs le jour où la maison a été rasée. On ne lui a rien dit avant. On lui a dit après quand il était trop tard. Beaucoup plus tard, au détour d’une conversation. Il croit se souvenir qu’on lui a dit, « on a profité de l’occasion, de la proposition ». Si Continuer la lecture#40jours #35 | maison détruite

#40jours #39 | tard dans la vie

La lumière filtrant sous la porte de Walter Benjamin m’a permis de jeter toutes les âneries que j’avais écrites à mesure que je le lisais. Tout était réel pourtant, mais ce qu’il reste, au bout d’une journée à chercher comment j’allais mettre tout ça en forme, ce sont deux moments de lumière encore là, si tard dans ma vie. Notre Continuer la lecture#40jours #39 | tard dans la vie

#40jours #39 | Sur la route

Partir à l’aube, avant tout le monde. C’est plus fatigant mais il y aura moins de monde sur la route. Ce que tu te dis pour te persuader. Les enfants dormiront à l’arrière du véhicule, dans le désordre et l’accumulation des bagages. Une chance d’avoir la paix. Avant le lever du jour, la faim qui tenaille, le besoin de s’arrêter, Continuer la lecture#40jours #39 | Sur la route

#40jours #39 | vacances de février

Veille. Grand voyage. Février. Chaque année. Veille. Et avant-veille. Préparatifs. Absence. Deux semaines. Bagage. En conséquence. Excitations. Ma mère. Les valises. Les sacs. Convenablement remplis. Chaque recoin. Bouché. Chaque petite place. Occupée. Pas trop. En emporter. Le nécessaire. Le suffisant. Serrer. Se débrouiller. Là-bas. Mon père. Le voyage. En voiture. Explications. Les routes empruntées. Les nationales. Les régions. Écouter. Religieusement. Continuer la lecture#40jours #39 | vacances de février

#40jours #double | l’autre chemin

La forêt n’est pas si loin de la ville natale. Nous avons marché sur un chemin entre deux champs, en direction de la forêt. Les longues promenades en famille étaient rares mais mon grand-père maternel aimait les champignons et avait assez d’allant pour entraîner tout le monde. À l’orée de la forêt, deux chemins s’offraient à nous pour y pénétrer. Continuer la lecture#40jours #double | l’autre chemin

#40jours #37 | Lointain horizon

Tous les ans depuis quelques années nous revenons régulièrement en famille à Édenville, avenue de la plage à Carolles où Caroline a vécu lorsqu’elle était enfant. Elle y retrouve tous les étés et ses souvenirs d’enfants, et les enfants devenus adultes qu’elle y côtoyait, la maison de son enfance, L’îlot, et la plage et la dune de son enfance. La Continuer la lecture#40jours #37 | Lointain horizon

#40jours #34 | L’étrangeté de l’immédiat

Au fond de la propriété de nos voisins qui délaissaient leur jardin pour ne vivre que du côté rue, à l’opposée de chez nous, une vieille fosse de compostage était négligée depuis longtemps. Le jardin n’était plus entretenu, à l’abandon. À l’automne, les nombreux arbres du parc perdaient leur feuillage roux en abondance, le sol était régulièrement recouvert d’une épaisse Continuer la lecture#40jours #34 | L’étrangeté de l’immédiat

#40jours #33 | Tirer son épingle du jeu

J’ai mis du temps à comprendre que ce qui me faisait peur, enfant j’ai toujours été très craintif, pas très courageux, je préférais me défiler face à l’adversité, fuir le conflit, me cacher pour éviter les embrouilles, ce n’était pas le danger, la violence des plus forts, des méchants, bien sûr devant eux j’étais impuissant, la violence me tétanisait, je Continuer la lecture#40jours #33 | Tirer son épingle du jeu