#LVME #03 | Cuisine ouverte

#01 | Entre chien et loup#02 | A la caisse#03 | Cuisine ouverte #03 | Cuisine ouverte La pièce principale, c’était la chambre. Quand on entre, on se trouve tout de suite dans un grand salon et salle à manger, et c’est tout de suite à gauche. Une petite pièce avec une porte vitrée, une fenêtre donnant sur l’allée. Idéale Continuer la lecture#LVME #03 | Cuisine ouverte

#LVME -1 #04 | repérage

Bitume aux éclats de racines. Signalisation horizontale anthropométrique ou abstraite : ligne continue. Piéton. Flèche. Vélo. De l’eau (pisse) dessine une île, retient le ciel , des oiseaux y boivent Fresque : visage serti de fenêtre sur quatre étages, femme au turban; sinon couleur ocre, volet mécaniques rouge brique Parterre de pelouse, ras. Herbe rase, rare, jaunie. Déjections. Buissons à Continuer la lecture#LVME -1 #04 | repérage

#anthologie #02 | Le couloir

Un vieux domaine du Midi de la France, entre pinèdes, cyprès et vignes. Une entrée discrète, un escalier étroit maçonné, en colimaçon, une porte simple en bois épais. Derrière la porte, on débouche sur un couloir tout en long, perpendiculaire à la porte d’entrée. Des portes de chaque côté s’ouvrent sur cuisine salon chambres. Mais c’est le couloir qui est Continuer la lecture#anthologie #02 | Le couloir

#anthologie #04 | en vrac

habiter la fenêtre sur cour, rue, jardin, même aveugle habiter s’enfouir se hisser trouver la branche maitresse entre ciel et terre habiter l’arbre habiter laisser trace; la paire de chaussures, la robe, le livre… c’est ici qu’ elle aurait habité ; on la cherche habiter la chambre du tableau; accrocher le tableau de la chambre, se dire : c’est ici Continuer la lecture#anthologie #04 | en vrac

#anthologie#01 | la gifle

Arriver à l’avance | ouvrir la porte | en fait non, la pousser car demeurée entrebâillée, dévoilant une part de sol genre carrelage couleur indéfinissable sans fantaisies avec rainures – le même que celui du couloir – conduisant forcément vers le bureau qui ne sert qu’à poser cartable et documents à distribuer aux élèves à moins de choisir de tracer Continuer la lecture#anthologie#01 | la gifle

#été2023 #12 | Le couloir, bâtiment K

Récurrent. J’avais pas fait attention, mais à un moment donné, oui. La porte de métal et de verre. La porte au bout du couloir, bâtiment K, et c’était jamais qu’un éclat de lumière, ça s’amplifiait. À la pousser, facile. Légère comme de la plume. Mais le grincement des charnières, le raclement de la tringle en fin de course, la masse Continuer la lecture#été2023 #12 | Le couloir, bâtiment K

#techniques #02 (2) | Silencio

Couloir. Portes. Plateaux. Les couloirs comme des rues : les portes énorme bayant sur la vastitude des studios. L’escadre en bleu de chauffe : sept heures. Camions, charriots, tours. Matin chargé de visses, de clous, de pigments, de plâtre. Châssis qu’on roule pour assemblage : une feuille à l’endroit une chambre à l’envers, ou l’inverse. Fenêtre avec rideaux de brocart Continuer la lecture#techniques #02 (2) | Silencio

#photofictions # 06 | vignettes

La nuit, cinq-heure-trente ce matin dans le TER de la J. Les quatre d’une vingtaine d’années sur les banquettes, leurs parkas pneumatiques. Les tresses montées en décor ; jambes dévêtues, sombres, mates, longues; celle qui pose ses baskets sur la banquette et qui s’étire, le nez retroussé et le menton prognathe: l’iris pupille invective. Le temps d’échanger un regard elles Continuer la lecture#photofictions # 06 | vignettes

#40 jours #04 | Sol-air

La première marche, toujours trop haute, la première marche du bus, non du car, et comment s’appelle d’abord cette baguette métallique à rainures, de l’alu peut-être, sur le rebord, crottée, la première marche et l’impulsion à donner, pied gauche, pied d’appui, sur la marche de lino bleu, vert, marbré, surtout blanchie par les pas et les pas qui seront passés Continuer la lecture#40 jours #04 | Sol-air

vers un écrire/film #02 | Friedkin, entre Vertov et Murnau

||||||rue, circulation à double sens, la voiture, une Pontiac Lemans | visage crispé vu de face à travers le pare-brise, le regard vers le haut | choc évité | visage de profil, les yeux regardent droit devant | pares choc en premier plan, le monstre voiture dans les lignes de fuite du couloir routier | vu de dos, le visage Continuer la lecturevers un écrire/film #02 | Friedkin, entre Vertov et Murnau