#LVME #01 | 32 jours, 1 mois et 1 jour, 4 semaines quatre jours et 768 heures

Ce jour-là, cent septième de l’année, aux trente-deuxième jour du … Vers le soir. Jour encore. Dans deux heures et quarante six minutes le soleil aura disparu . La fenêtre grand-ouverte, rectangulaire coulissante, troisième droite sur rue. Débardeur, casque aux épaules, à genoux sur le tabouret, buste projeté en avant : comme se tirer hors de : au risque de Continuer la lecture#LVME #01 | 32 jours, 1 mois et 1 jour, 4 semaines quatre jours et 768 heures

#anthologie #35 | atelier

Un atelier dans une cour moderne, deux arbres dont un saule, la porte ouverte, une pièce vide : verrière et ciel par-dessus, usure des murs, dessins comme grattés avec l’ongle, lambeaux de toiles VoixSur les murs des prisons on en voyait. Ils dessinaient surtout des corps avec des sexes très marqués; obscènes Parfois ils se jetaient sur les murs comme s’ils Continuer la lecture#anthologie #35 | atelier

#anthologie #33 | manque

Terrasse vide le ciel dessus frappeur plus loin les ombres. Midi sans faim silence vide ne sait . Personne ou non désirée. Absence sons plus loin bruit simple sans sens. Seul petit attente. Le ciel dessus frappeur la mer en bas  Un grand dos désiré au fond avant trou. Terrasse vide dru soleil bleu. Seul petit. Attente dos ou voix. Continuer la lecture#anthologie #33 | manque

#anthologie #10 | courir

À six ans elle écrit le mot ciel avec un s. elle tient son crayon de la main gauche, elle ne voit pas partir la gifle : après elle esquive. Un trois ou quatre de mai : elle nait – quatre sur les papiers, trois dit le corps de la mère– ; sur une photographie du salon on voit le visage Continuer la lecture#anthologie #10 | courir

#été2023 #13 | un ciel sans parole

Odette est face à la fenêtre. Elle s’accroche au col de son manteau pendant que Dinah prépare le café dans une antiquité italienne. Les mouvements sont lents et précis. De temps à autre, elle suspend ses gestes. Elle pose le réservoir de l’antique cafetière, elle remplit d’eau sur le bord de l’évier. La cuillère de café moulu reste immobile un Continuer la lecture#été2023 #13 | un ciel sans parole

#voyages #10 | ne cherchez pas la gare

C’EST COMME POUR UNE SCÉNOGRAPHIE d’opéra au premier plan le cadre en perspective : vitres, pvc et plaques d’aluminium. Derrière, une rue :  quelques arbres, des voitures, un banc. Tu y mangerais au Skorpion ?    CE SONT TROIS COULEURS CHAUDES SOUS UN CIEL NEUTRE deux primaire et une secondaire. De l’herbe a poussé en bordure du ballast. Dans l’encadrement des fenêtres le dossier Continuer la lecture#voyages #10 | ne cherchez pas la gare

carnets individuels | Nathalie Holt (un possible journal)

J40(chantier en cours)Chaque matin et sans avoir parlé avant Dans un espace protégé avec ou sans rideauChaque matin même si rien. Même une phraseÀ l’aube (trouve ton heure ton aube ton jour ta nuit)Mais chaque matin longtemps, avec le même outil (Mac Book air 13 pouces 2014), une feuille et un crayon Sans musique (sauf exception en boucle)Avec ce qui Continuer la lecturecarnets individuels | Nathalie Holt (un possible journal)

vers un écrire / film #03 | étreindre

Quoi tenter d’étreindre ce matin en ces heures de gel encore. Ciel pâle alors qu’en arrière du versant il y a davantage de couleur. Puis elle vient la couleur et remplit la vallée. Dans la timidité de l’hiver. Une gamme de jaune ocré mêlé de blanc et de beige rosé. Brusque irruption du soleil à dépasser le versant. Et cette Continuer la lecturevers un écrire / film #03 | étreindre

#autobiographies #10 | elle, là et le ciel

Elle ne sait pas qu’elle crie. Elle ne sait pas qu’elle voit le ciel. Elle ne sait pas que ce sont des bras qui la portent; elle n’y pense pas. Elle aime l’odeur de ces bras dont elle ne sait rien; elle aime le creux doux chaud qui maintient sa tête. Elle entend des sons. Elle ne sait pas que Continuer la lecture#autobiographies #10 | elle, là et le ciel

#P7 | Promenade intérieure

Le temps comme arrêté, il n’existe pas encore de mouvement, il est encore tôt. Le vent fait claquer les portes. Les feuilles s’agitent, prisonnières. Le sac en osier rempli de papiers journaux aux dates brouillées. Les courants d’air qui sifflent dans les oreilles. Il y a de la vaisselle qui se casse. Bourdon envahissant. Dans le cadre embrumé la promenade Continuer la lecture#P7 | Promenade intérieure