carnets individuels | Nathalie Holt (un possible journal)

J40(chantier en cours)Chaque matin et sans avoir parlé avant Dans un espace protégé avec ou sans rideauChaque matin même si rien. Même une phraseÀ l’aube (trouve ton heure ton aube ton jour ta nuit)Mais chaque matin longtemps, avec le même outil (Mac Book air 13 pouces 2014), une feuille et un crayon Sans musique (sauf exception en boucle)Avec ce qui Continuer la lecturecarnets individuels | Nathalie Holt (un possible journal)

#40jours #double | Elle s’approcha et dit qu’elle était lui

Elle est dans cette chambre, elle ou lui qu’importe. Dans cette chambre elle ne dort pas, ni lui. Il avait trouvé un crâne dans la rue, elle ou lui qu’importe, et personne ne l’avait cru. Je sais que c’est fini. Le jour s’attarde encore un peu. À une centaine de mètres, devant moi, derrière cette fenêtre est-ce encore le jour Continuer la lecture#40jours #double | Elle s’approcha et dit qu’elle était lui

## 40 jours #26 | La Guitoune

On cogne à la porte. Elle s’ouvre doucement. Eh ! salve Claudus… Ah… vous voilà enfin ! Vous rentrez bien tard ce matin. J’ai acheté des croissants et des chocolatines pour le petit-déj, mais vous avez peut-être déjà faim. Qu’est-ce qui s’est passé… ? Enfin, vous êtes sûrement crevé. Vous m’direz plus tard. Non, non… T’façon t’es p’us à que’ques minutes près… On Continuer la lecture## 40 jours #26 | La Guitoune

#40 jours #14 | Vie format carte de crédit

Son bureau : large planche en mélaminé blanc sur tréteaux de bois brut. Au bord, sa carte d’université, toujours la même depuis sa première année, avec une petite pastille brillante et autocollante pour celle en cours . Sous une protection plastique, épaisse et transparente, sa carte magnétique orange pour les transports en commun. Tout à côté, sa carte d’accès à la Continuer la lecture#40 jours #14 | Vie format carte de crédit

#40jours#05| Une chambre à soi

Une chambre rectangulaire, quatres faces blanches. Un coeur au dessus du lit sur lequel on pouvait accrocher quelques photos. Le lit était fait car c’était la seule chose qui était rangée dans cette pièce et lui donnait une impression d’ordre dans sa vie. A côté du lit double une armoire glissante qui longeait le même mur dans lequel se trouvait Continuer la lecture#40jours#05| Une chambre à soi

#40 jours # 05 # chambre-couloir-placard

Un couloir fermé, cette chambre, un placard avec fenêtre. Un placard rectangulaire aménagé en chambre. Dans le sens de la longueur, un lit superposé, fixé aux murs du fond et à ceux des côtés. Sous le lit, une table-bureau du même format. Une planche-bureau fixée elle aussi aux trois murs. Pour accéder au lit une petite échelle, mobile, en métal Continuer la lecture#40 jours # 05 # chambre-couloir-placard

#40jours #01 | debout à la fenêtre

Elle est debout, la tête penchée sur une lettre. Elle se tient droite face au bureau, la chaise tirée en arrière à distance. Elle est toute à sa lecture. La fenêtre sur sa gauche laisse entrer la lumière du soir qui se reflète dans son œil attentif mais distant de tout ce qui l’entoure, la fait plisser des yeux et Continuer la lecture#40jours #01 | debout à la fenêtre

vers un écrire/film #06 | effraction

…pas plus grande qu’une feuille pliée en quatre sur le mur par les rideaux de la chambre de la maison louée pour les vacances, cette lumière à l’heure de la sieste; — pas plus —, à peine plus grande que sa paume, sa paume d’enfant. Cette effraction de lumière comme un écran flotté sur le papier imprimé de roses : pâles Continuer la lecturevers un écrire/film #06 | effraction

autobiographies #07 En portes

Dans le nouvel appartement, la porte de la chambre où désormais tu dors — ta chambre. La porte qu’ils laissent entrouverte pour que tu t’habitues. L ‘espace entre la porte et le mur que tu réclames pour que la lumière du couloir entre. L’angle très précis que doit prendre cette porte ouverte; sans quoi tu ne dormiras pas. La porte du Continuer la lectureautobiographies #07 En portes

#P1 | Perec, lieux où on a dormi

Dix alinéas ou versets, peut-être seulement une énumération que l’on pourrait dire brute de décoffrage pour ne pas trop rentrer dans le souvenir, juste l’effleurer sans souffrir ou rire, suivant le lieu. En désordre comme cela surgit, Une chambre avec une cheminée en marbre noir, un berceau d’enfant, un parquet aux lattes disjointes et cette phrase terrible, quand on y Continuer la lecture#P1 | Perec, lieux où on a dormi