#40jours#05| Une chambre à soi

Une chambre rectangulaire, quatres faces blanches. Un coeur au dessus du lit sur lequel on pouvait accrocher quelques photos. Le lit était fait car c’était la seule chose qui était rangée dans cette pièce et lui donnait une impression d’ordre dans sa vie. A côté du lit double une armoire glissante qui longeait le même mur dans lequel se trouvait Continuer la lecture#40jours#05| Une chambre à soi

#40 jours # 05 # chambre-couloir-placard

Un couloir fermé, cette chambre, un placard avec fenêtre. Un placard rectangulaire aménagé en chambre. Dans le sens de la longueur, un lit superposé, fixé aux murs du fond et à ceux des côtés. Sous le lit, une table-bureau du même format. Une planche-bureau fixée elle aussi aux trois murs. Pour accéder au lit une petite échelle, mobile, en métal Continuer la lecture#40 jours # 05 # chambre-couloir-placard

#40jours #01 | debout à la fenêtre

Elle est debout, la tête penchée sur une lettre. Elle se tient droite face au bureau, la chaise tirée en arrière à distance. Elle est toute à sa lecture. La fenêtre sur sa gauche laisse entrer la lumière du soir qui se reflète dans son œil attentif mais distant de tout ce qui l’entoure, la fait plisser des yeux et Continuer la lecture#40jours #01 | debout à la fenêtre

vers un écrire/film #06 | effraction

…pas plus grande qu’une feuille pliée en quatre sur le mur par les rideaux de la chambre de la maison louée pour les vacances, cette lumière à l’heure de la sieste; — pas plus —, à peine plus grande que sa paume, sa paume d’enfant. Cette effraction de lumière comme un écran flotté sur le papier imprimé de roses : pâles Continuer la lecturevers un écrire/film #06 | effraction

autobiographies #07 En portes

Dans le nouvel appartement, la porte de la chambre où désormais tu dors — ta chambre. La porte qu’ils laissent entrouverte pour que tu t’habitues. L ‘espace entre la porte et le mur que tu réclames pour que la lumière du couloir entre. L’angle très précis que doit prendre cette porte ouverte; sans quoi tu ne dormiras pas. La porte du Continuer la lectureautobiographies #07 En portes

#P1 | Perec, lieux où on a dormi

Dix alinéas ou versets, peut-être seulement une énumération que l’on pourrait dire brute de décoffrage pour ne pas trop rentrer dans le souvenir, juste l’effleurer sans souffrir ou rire, suivant le lieu. En désordre comme cela surgit, Une chambre avec une cheminée en marbre noir, un berceau d’enfant, un parquet aux lattes disjointes et cette phrase terrible, quand on y Continuer la lecture#P1 | Perec, lieux où on a dormi

P#1. Chambres intérieures.

Ce matelas une place et le sommier pas trop bon, le dépouillement commence là. Etrange cette petite chambre et si nécessaire à ce moment là. Un lit campagnard l’épais édredon et la cuisinière chargée pour tenir la nuit dans cette pièce unique d’une petite maison à mille deux cent mètres en hiver. Il fait très froid mais une grande béatitude. Continuer la lectureP#1. Chambres intérieures.

Lits autres

Encore le Corbusier peut être mais pas sûr . Je me couche sur le côté ventre lourd de l’enfant, posé déposé en lisière . Tout près respire un autre corps allongé sur le sol ou presque. Par la fenêtre sans volet la nuit gagne très doucement ça sent le tabac froid et d’autres odeurs inconnues tressées au sentiment d’ enfance Continuer la lectureLits autres

Sans début ni fin

Dans une voiture rouge sur l’aire d’autoroute avec l’enfant. Et Le sommeil de l’enfant grésille. Contre elle sous l’édredon qui a cette légère odeur de moisi. Sur le couvre lit d’une chambre d’hôtel aux boiseries de cauchemar. Clandestinement. Derrière la banque d’accueil du même hôtel, par terre.  À Nice dans une maison louée pour un film. La chambre du bas. Continuer la lectureSans début ni fin

#01 – si(x) sol(s) – version 2

– une chambre – Deux genoux appuyés sur un parquet disjoint, une main fermement appuyée sur un parquet couleur chêne, l’autre main d’un enfant de moins de dix ans tenant fermement une épingle à tête, ou un trombone détromboné, ou une allumette, et la poussière jaillit entre les interstices des lames du plancher ; un sentiment de vainqueur, de détrousseur, de va-t-en-guerre : Continuer la lecture#01 – si(x) sol(s) – version 2