#LVME #04 | Open space ?

#01 | Entre chien et loup#02 | A la caisse#03 | Cuisine ouverte#04 | Open space ? #04 | Open space ? De l’atelier en général, de François au détour de la dernière consigne : « c’est la fatigue qui extorque à l’écriture ses possibles. » Des pavés plus ou moins rectangulaires, plus ou moins réguliers, formant une rigole, des pierres informes de Continuer la lecture#LVME #04 | Open space ?

#mardis #01 | Protocole du désordre

L’ordre aléatoire. L’accumulation et les connexions imprévues. Les chambres les plus désordonnées où j’ai dormi, où celles que j’ai le plus mis en désordre, là où les livres s’accumulent au bord du lit et débordent du panier et tombent du petit tabouret, que je ne sais plus lequel je suis en train de lire comme dans ma chambre actuelle, mais Continuer la lecture#mardis #01 | Protocole du désordre

#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

La grande aiguille vient de dépasser le douze et la lumière de novembre vient de diminuer. Ils ont retiré du comptoir le colis volumineux et d’apprêtent à l’ouvrir sur une des tables de la salle. Dans la rue, une femme passe rapidement, courbée comme pour échapper à la bise qui souffle un peu plus fort que d’habitude. Ils sourient, ils Continuer la lecture#LVME #01 | La grande aiguille vient de dépasser le douze et…

#écopoétique #1 à #10 | le Sud

01 – aube depuis chambre02 – ça a commencé par les oiseaux03 – la restanque04 – respirer 05 – l’immeuble rose du 22 boulevard Raspail06 – pluies07 – ni seule ni avec08 – sur une branche feuillue09 – exploration10 – maquillage qui s’efface #01 – aube depuis chambre Je me suis levée trop tôt dans la chambre pendue au dessus Continuer la lecture#écopoétique #1 à #10 | le Sud

#écopoétique #05 | Chez Dada il y a…

Il y avait un sentier. On passait entre les murs du fenil et de la vieille grange abandonnée, qui commençait à tomber en ruines, et y avait plus qu’à suivre dans l’herbe, parfois haute, la petite ligne noire. Ça y menait directement. Souvent, on rencontrait un petit garçon ou une petite fille, ou les deux, en train de jouer sur Continuer la lecture#écopoétique #05 | Chez Dada il y a…

#anthologie #39 | lieux et moment à l’odeur du temps

Je vis l’odeur du temps envahir mon esprit. Vous l’aurez compris, ni le nez ni aucun autre organe en particulier ne permet de saisir l’odeur du temps. Je pourrais dire que c’est une sensation, en sachant très bien qu’il n’est pas possible de déterminer d’où vient une sensation. Un souvenir ? Vaguement. Une certitude ? Imprécise, une certitude imprécise si cela veut Continuer la lecture#anthologie #39 | lieux et moment à l’odeur du temps

#anthologie #29 | impossible retournement

#02 | […] le papier peint aux impressions de [ si je pouvais faire un pas, tendre le bras et retourner ton visage ] variations ton sur ton bois de rose [ vue d’ici on dirait qu’elle respire ] l’usure aux raccords des lés comme gratté avec l’ongle  traces, surtout le mur de droite [ approcher et retourner son visage ] traits Continuer la lecture#anthologie #29 | impossible retournement

#anthologie #26 | ceux du chagrin

un hoquet de pleurs, c’est l’Une ; le clac de l’interrupteur, le noir ; dans la chambre le plancher craque un peu, de chaque côté du lit le matelas couine ; l’Autre tapote son oreiller ;  par la fenêtre ouverte le vent, le volet entrouvert glisse sur la ferraille, dérape, l’Une se lève et le referme ; l’Autre voudrait éclairer Continuer la lecture#anthologie #26 | ceux du chagrin

#anthologie #23 | mur

Au début, on gratte avec l’ongle, on détache un petit bout et on tire le plus délicatement qu’on peut, un lambeau vient, puis un autre, le geste se précise, on déchire avec soin, des lanières de plus en plus régulières, du bas vers le haut, de longs lambeaux, ici un imprimé de fleurs. On déchire, vient la couleur, vole la Continuer la lecture#anthologie #23 | mur

#anthologie #08 | Un rai de lumière

Le Rai de lumière, photopoétique de François Teyssandier et Patricia Laranco.https://larencore.blogspot.com/2016/04/le-rai-de-lumiere-photopoetique-de.html Elle s’éveille. Le plafond éclairé par la lumière de l’extérieur est la première chose qu’elle voit. Sur le mur face au lit, une tache rectangulaire jaunâtre, elle aussi née de la lumière artificielle du dehors. Elle entend marcher dans le couloir. On parle. Elle ne distingue pas les mots Continuer la lecture#anthologie #08 | Un rai de lumière