#écopoétique #03 | Un jardin

car il faut le dire, si c’était un jardin stérilisé, couvert de tonnes de graviers neutralisant la pousse  des herbes dites mauvaises et donc évitant tout travail d’entretien à l’ancienne propriétaire, il avait de grands arbres : deux hauts cyprès bleus de Californie, un néflier, deux pins quasi parasols, un olivier dans la force de l’âge. Très vite il a fallu Continuer la lecture#écopoétique #03 | Un jardin

#anthologie #13 | De la cuisine.

La maison est tranquille, sur le balcon une femme étend du linge en regardant le passage sur la droite où passent tous les enfants ou presque le matin pour entrer à l’école et au collège, ceux de l’école pépient comme le merle encore plutôt dans le matin, ils parlent fort et rient souvent, ceux du collège sont plus sérieux et Continuer la lecture#anthologie #13 | De la cuisine.

#anthologie #12 | E. W. N.

Moins qu’un prolongement de la plaine crayeuse, Épernay se présente comme allant de soi, comme étant de nulle part ailleurs que d’entre soi. Des maisons à un étage, larges, aux toits noirs, des maisons à un étage, plates, faites en brique, d’autres en pierre, des immeubles à un étage, même pas deux, ou si peu, des entrepôts des volets des Continuer la lecture#anthologie #12 | E. W. N.

#anthologie #07 | travail de lumière

Porte grande ouverte, longue inspiration de la fraîcheur du matin. M’asseoir à ma table de travail, voir les grands arbres penchés se coiffer des premiers rayons jaunes. Sol froid sous mes pieds nus, goût de café chaud. La nuit se couche. Le soleil ouvre un œil par la fenêtre de la cuisine. Apercevoir derrière la porte entrouverte, les premières ombres Continuer la lecture#anthologie #07 | travail de lumière

#été2023 #04 I les vacances

Les vacances. Depuis Bastia on prend la route de la Lagune, on passe le hameau de Pineto, on se gare sous les arbres. Dans l’air l’odeur des pins et des eucalyptus, de sable tiède. On déplie la table et les chaises de camping à l’ombre de la pinède. Une radio diffuse une chanson de Claude François, Petra se déhanche, chante, Continuer la lecture#été2023 #04 I les vacances

#techniques #06 | Le rêve de Paloma

©photo Juliette Derimay Paloma regarde le vent agiter les feuilles des arbres. Elle est en vacances et le matin, elle prend le temps de regarder par la fenêtre avant même de penser au café. Elle vient de se lever, ses pensées sont encore calmes et fraiches, neutres, prêtes pour accepter la journée comme elle vient. Les feuilles s’agitent doucement. Les Continuer la lecture#techniques #06 | Le rêve de Paloma

#techniques #02 | Les arbres

Des branches nues et noires. Des arbres d’hiver, sans feuilles, sans fleurs et sans fruits brouillent le bas de la vue en étendant leurs doigts. Branches traçant des contrastes, épaississant les traits, les esquissant finement, dans un grand brouhaha emmêlant les messages de la lecture d’ensemble. Chacun son écriture, couleurs d’encres différentes, tout en traits saccadés, ou lettres plus arrondies, Continuer la lecture#techniques #02 | Les arbres

#40jours #13 | Vert infini

Ce fut la révélation du lycée. Yvon Rolland, notre vieux professeur, nous avait déclaré péremptoire, lors d’un de ses cours d’art plastique au Lycée de Montgeron, le tronc de l’arbre tout le monde le dessine marron, mais il n’est pas marron, il est de toute autre couleur, en fonction de la saison, de la température, du type d’arbre, de l’heure Continuer la lecture#40jours #13 | Vert infini

autobiographies #03 et 04 | autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure

passe la montagne le soleil, ce jour nouveau, le nom de la montagne, les noms de chaque montagne falaise et barre, cette route, le pont de nann, quelqu’un est mort ici, nouveau jour, le trousseau allégé ne tinte pas, le carton le plastique grincent toujours, sifflet de la vitre entrouverte toujours mais pas de soufflerie, que moteur, n’aimerai pas plus Continuer la lectureautobiographies #03 et 04 | autobiographie véhiculée de ma voix qui pleure