#40jours #05 | entre Vercors et les Alpes

Tu y entres pour la 2éme fois. Trois étages par escalier, déjà sur le balcon la troisième porte à gauche. Un grand rideau thermique rouge velours se soulève dès la porte ouverte, tu te faufiles pour entrer dans un couloir étroit murs blancs et vieux carrelage par terre aux carreaux dix sur dix beige et marrons. deux portes fermées sur Continuer la lecture #40jours #05 | entre Vercors et les Alpes

# 40jours #05 | exploration trois-pièces

EntréeFace un pan de mur. Court. Petit dégagement. Rompu par un couloir. Creusé. Placard mural portes coulissantes. Grand. Pratique. Porte palière. Tout ça dans le blanc cassé. Lustre boule japonaise. Linoléum crème moucheté. Avec un trou. Déchirure ronde aux bords ourlés. Porte de la salle.SalleMurs soit béton increvable. Soit cloison légère comme plume. Grande pièce. À peine plus longue que Continuer la lecture # 40jours #05 | exploration trois-pièces

#40 jours #05 | Le souvenir revient

Le souvenir est dans la chambre du fond. Odeur de naphtaline. Du balatum beige. Tapisserie claire à motifs anciens et incertains. Au centre de la pièce un pilier de bois sombre soutient une poutre perpendiculaire qui traverse/renforce le plafond, assez bas. Un petit lustre art déco diffuse une faible lumière orangée. En dessous, une table ronde recouverte jusqu’au sol par Continuer la lecture #40 jours #05 | Le souvenir revient

autobiographies #08 | oasis persistants

C’était dans l’appartement tournant ; à vingt-deux vingt trois heures ; assis l’un en face de l’autre ; studieux occupés à la table de la salle à manger ; la maison endormie ; dans l’alcôve attenante sans porte ; la mère dormait ; la couverture remontée haute jusqu’aux oreilles ; le lampadaire torsadé éclairait sourdement la pièce ; l’abat-jour très grand ; dans les tons beige et marron ; un bateau Continuer la lecture autobiographies #08 | oasis persistants

personnage#7, Bolaño, scène avec téléphone

Il traîne dans ta mémoire. Il trônait dans leur salon, devant la fenêtre, au centre d’un petit guéridon verni, entre une haute lampe à abat-jour tombant et un fauteuil trapu et raide. Tu te souviens du fil du combiné vrillé en queue de cochon, de la petite virgule inversée et brillante où venait buter l’index quand on composait un numéro. Continuer la lecture personnage#7, Bolaño, scène avec téléphone

#5 poterne Jacques Roubaud

pour passer de la vieille cuisine à la petite chambre à l’étage il fallait entrer dans le sombre                 dans l’âcre chaud de l’étable à main gauche                 dans l’humide soufflé par l’ombre de la cave droit devant                 Continuer la lecture #5 poterne Jacques Roubaud