Surtout l’océan, l’océan avant tout, davantage que la mer, que les lacs même l’orgueilleux Baïkal, que le lavabo, le tuyau de douche, la stagnation de la baignoire, bien que la baignoire tout de même quelquefois, rarement, très rarement mais l’océan ; c’est surtout l’océan, il se joue de tous, il est le grand maître ; il vous roule et vous déroule dans le grand tambour des vagues ; sa rondeur, sa blancheur sur le littoral, une moqueuse tentative de rencontre ; ces tout petits mignons, accroupis avec leurs sceaux, leurs pelles, ils ne savent pas encore l’immensité, mais ça vient.
opposer l’océan à la baignoire, c’est osé ! bravo !
Merci pour le commentaire 🙂 il faut vous dire que les circonstances m’ont obligée récemment à changer mon lavabo et dans la foulée ma baignoire. De plus,
j’avais – la faute aux circonstances aussi- découvert une chanson Alain Bashung/Gainsbourg intitulée « lavabo »… et puis l’océan parce que l’océan.
La baignoire, rarement, mais tellement! cela me donne impulsion pour partager sur le groupe, un livre suisse: « liquéfaction » d’Alain Freudiger qui commence par un bain… (d’une vingtaine de pages, c’est dire la profonde immersion) et qui se poursuit par l’inondation du siècle qui emporte la baignoire et son occupant sur un fleuve (fictif) la Rheuse dont le cours qu’il sera obligé de suivre puisqu’il ne sait pas nager l’emporte vers la Manche. Au total plus de 240 pages avec très souvent des clins d’oeil références littéraires à l’eau, insérés au fil du récit: aussi variés que Virginia Wolf, Élisee Reclus, Ramuz ou Faulkner , Melville , voyage de Bougainville , mais aussi des cantiñas ou autres chants traditionnels, sûrement quelque épopées nordique sans oublier un traité de savoir-vivre à ou un manuel complet des nageurs et de sauvetage, des baigneurs, des fabricants d’eaux minérales, et des pédicures, contenant l’histoire de la natation et des bains chez les peuples anciens et modernes.
Merci pour la référence ! c’est tentant …
l’océan béatrice! l’océan! je valide!!! et la baignoire aussi quand on n’a rien d’autre! de la fraîcheur dans tes mots
Merci, Dominique !