J’ai 44 ans et à ma grande stupéfaction, je vis en Lozère depuis maintenant quinze ans. J’ai souvent pris des trains en marche pour le plaisir de l’aventure ce qui m’a permis de pratiquer différents métiers tout aussi passionnants les uns que les autres et toujours en lien avec l’humain. Il y a quelques années, je me suis formée à la biographie familiale avant de réaliser que c’était sur ma propre matière que j’avais envie de travailler. J’ai donc intégré « Les Ateliers du Déluge », où, avec d’autres compagnes d’écriture, nous formons un ensemble insolite, disparate, joyeux et déluré, ne reculant devant aucun défi, ni prise de risque (y compris celui de s’inscrire sur les ateliers en ligne du Tiers-Livre !). Aujourd’hui, j’essaie de prêter une oreille attentive à ce qui m’anime : écrire, cuisiner, lire, accueillir, jardiner afin d’oser aller à ma rencontre. Malgré les efforts incessants que je déploie pour essayer de réfléchir sérieusement à mon avenir, je ne sais toujours pas ce que je voudrais faire quand je serai grande.
Bonjour,
Moi aussi quand je serai grand…
Petit hic : à ma grande stupéfaction, j’ai 66 ans, donc pas loin de ma date de péremption.
Cuisine, jardin, lecture, scripture aussi.
Belle journée à vous.
La date de péremption n’est qu’une illusion, un mirage que l’on dépasse pour aller voir encore plus loin.
… quand elle serait grande, elle serait toute petite desfois. Ca changerait du monotone déroulement des choses.