Tous les corps recourbés vers la terre du fait du regard au sol pendant une partie de pétanque au milieu d’une place de la ville, au milieu de tous, des voitures. Les sourires clairs ou renfrognés des 4 joueurs.
Dans une chaise longue, les jambes sous une couverture, moustache et cheveux blancs, légèrement dégarni, au milieu des montagnes partout autour, malade.
Assis sur le rebord du balcon les jambes pendantes dans le vide au dessus de 10 étages, mobile, il fume et parle avec des petits mouvements vifs comme pour conserver son équilibre tranquille.
La tristesse du vieux Charles Foster Kane incarné par Orson Welles qui ferme un livre tout en coupant la fin de réplique de son père adoptif avec un sourire triste. Force de caractère dans un geste et une parole, dans les mouvements saccadés de l’acteur qui résonnent aussi comme une fatalité, tristesse de ce monde de milliardaires.
Les yeux en feu, bougeant vite sur scène, les cheveux noirs détachés, la danseuse, rapide et assumant chacun de ses gestes, les marquant tout en regardant le public et en lui murmurant du regard : je fais ce que je veux.
Sourire dans un costume blanc de pierrot, le corps tenu debout et grand face aux spectateurs avec une voix tranquille énumérant des phrases incompréhensibles. Des gestes répétitifs de marionnette: assis, penché sur la chaise, debout puis de nouveau assis, le sourire, l’énumération qui ne s’arrête pas. Dessous un chœur qui chante des chiffres.