Tout commence par une flaque d’eau sur les hauteurs de la cordillère des Andes. L’averse a cessé, les rayons qui percent à travers les nuages miroitent sur la surface apaisée. Des flaques, il y en a partout sur la cordillère où les pluies sont puissantes et quotidiennes. Certaines ne s’évaporent pas, elles stagnent, boueuses. La terre mélangée à des débris compacts les retiennent, prisonnières. Un temps, seulement. Car les gouttes finissent par s’infiltrer dans l’humus, puis dans les multiples fissures des roches. Elles s’enfoncent. Leur progression dessine comme les nervures d’une feuille, une carte souterraine, profonde, ruisselante, aux ramifications complexes.
Les images fortes,puissantes lorsqu’elles s’enfoncent. J’ai aimé.
Explorer ce qui se passe dans les zones souterraines m’intéresse, c’est là que je voudrais puiser l’énergie de l’écriture. Si cela vous semble puissant, c’est que ça marche. Merci !
Je les vois, merci.
Merci Cécile.
Merci, très joli.