Sommeil et rêves en vrac transbahutés dans la fraîcheur d’un sac de couchage, et bientôt, la joue posée, toute vibrante du moteur, dans l’odeur de la nuit, des réverbères, du gasoil et des grands départs en vacances
S’endormir dans la nuit noire et ouvrir les yeux éclaboussés de lumière, les paupières closes pour seuls volets
Rai de lumière dans la demi-pénombre, dans l’air un moustique, le grincement du lit de camp et un ronflement de grand-mère
Compter les heures qui s’égrènent au clocher de l’église dans l’attente tendue du sommeil tenter les moutons et sentir derrière soi l’armoire entrebâillée grosse de terreurs
Moiteur de l’été. S’éveiller, agacée, pour chasser le drap. Et se rendormir, délestée.
S’endormir dans la chaleur du corps de l’autre tandis qu’à l’extérieur une fête bat son plein