Lumières et ombres interfèrent constamment tout au long du jour où elle passe et repasse, pieds, nus, légers, ce qui emporte mon regard le long de ses longues jambes aux reflets bleutés et je sinue entre le duvet fin jusqu’à ce que j’oblique au creux, là, où, j’insinue vers ce qui enfle sous le tissu tendu, un peu humide en ce jour d’été vertical, comme elle, toujours, à mes yeux troublés par tant de mystères, d’autant plus quand elle étend les bras et se penche, touche de ses doigts ma surface pour ramasser ce qu’elle ne peut s’empêcher de faire tomber et un instant, ses cheveux me caressent, sa bouche, son nez, son visage, à portée, je craque